Alnam no Tsubasa: Shōjin no Sora no Kanata e (PlayStation)

17/10/2024 Gérald Mercey

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Alnam no Tsubasa: Shōjin no Sora no Kanata e (PlayStation)

Développeur : Right Stuff

Éditeur : Right Stuff

Date de sortie : 15 décembre 1997

Avant-hier, je vous ai conté l’histoire d’un excellent RPG sur PC Engine CD, et hier celle de son portage désastreux sur PlayStation. Vous pensiez peut-être l’histoire entendue, qu’il ne s’agissait que d’un one-shot de plus dans le monde impitoyable des arcanes des RPG japonais. Que nenni ! Il y a eu une suite, et nous allons nous y intéresser immédiatement.

Alnam no Tsubasa: Shōjin no Sora no Kanata e (PlayStation)

Alnam no Tsubasa: Shōjin no Sora no Kanata e (L’aile d’Alnam, au-delà du ciel brûlant. En gros) aurait pu continuer la débâcle initiée sur PlayStation, mais contre toute attente les développeurs sont revenus à la raison et ont créé une suite pure et simple de la version PC Engine CD. Joie ? Oui et non. Tout d’abord, ils ont à nouveau cédé à la mode dégueulasse de l’airbrush pour le design des personnages, et la plupart des artworks sont sincèrement très vilains. Mais un RPG, c’est plus que du visuel.

Alnam no Tsubasa: Shōjin no Sora no Kanata e (PlayStation)

Côté histoire, le jeu s’en sort relativement bien. Le script se déroule 50000 ans après la destruction du monde à la fin de Fang of Alnam, et les descendants des survivants du cataclysme sont assez mal en point. Bon, rien de bien fou, mais ça passe. Quant à ce qui concerne les combats… eh bien on reste assez proche de Fang of Alnam (PCE), avec des bastons vues de derrière les personnages (4 au max), et du tour par tour à la papa. Bonus : chaque coup reçu fait monter une jauge, qui permet de lancer des coups spéciaux et assure ainsi une once de stratégie aux combats contre les boss.

Alnam no Tsubasa: Shōjin no Sora no Kanata e (PlayStation)

Verdict : 15/20

Wing of Alnam a beaucoup de défauts. Son interface est bidon, les touches sont mal configurées, la 3D de l’atlas du jeu est naze (et le clipping est horrible)… Mais d’une manière absolument étonnante, le jeu est très prenant et le terminer n’est pas si problématique que cela. Il est sincèrement le digne successeur de Fang of Alnam, et mérite une note potable… même s’il est beaucoup moins beau. Et moins intéressant. Et que le troisième CD n’est pas jouable (ce n’est que la fin du jeu). Allez, on s’en fout, il est sympa.

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