Développeur : Obsidian
Éditeur : SEGA
Dates de sortie :
Une vue en TPS (vue à la troisième personne) qui lorgne du côté de Mass Effect, des dialogues à choix multiples selon son humeur qui lorgnent du côté de Mass Effect… On se dit dès le départ qu’Obsidian a encore une fois un peu copié sur Bioware. Pas grave, puisqu’Alpha Protocol est très différent. Pour ce qui est de son monde : c’est le nôtre, il est actuel et réaliste. En ce qui concerne ses dialogues : certes, c’est proche de ceux du voisin, mais on ajoute le stress d’un temps limité pour les choisir… comme dans Fahrenheit, oui. Bon, passons.
Le problème vient d’ailleurs. En fait, ce RPG a un défaut majeur de polissage. Graphiquement, il ne fait pas honneur aux supports de 2010 – même s’il se laisse regarder sans plisser les yeux -, techniquement il est desservi par une IA parfois déplorable (j’ai failli balancer la 360 par la fenêtre suite à une mission de couverture recommencée plus de 100 fois à cause d’un PNJ totalement débile qui courait SUR TOUTES les grenades ennemies), mais surtout il détruit parfois le choix du joueur : si celui-ci décide de faire un personnage furtif loin d’être un bourrin, alors le jeu l’obligera à subir des gunfights obligatoires impossible à gérer, et s’il construit une brute épaisse, alors les affrontements seront soporifiques au possible. J’ai fait le premier choix, et j’ai dû recommencer le jeu. Heureusement qu’il est intéressant, sinon j’aurais vraiment été très, très furieux.
Je déconne : j’étais furax.