Arc : Le Clan des Deimos / Arc the Lad : Twilight of the Spirits (PS2)
Développeur : Cattle Call
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Dates de sortie :
- Japon : 20 mars 2003
- USA : 25 juin 2003
- Europe : 30 janvier 2004
Après le passage à la PS2, Sony décide de réutiliser sa licence Arc the Lad, et d’enfin l’exporter hors du Japon… sans l’aide de Working Designs, cette fois. Exit les développeurs originaux, et bienvenue à la société Cattle Call (un studio de développement formé d’anciens membres de Data East).
Le jeu est en full 3D, mais loin de coller à l’univers d’Arc the Lad. Le héros, Kargh, ne vaut pas Arc et consorts en termes de charisme, même si le scénario et le lore sont d’une qualité évidente. Alors, qu’en penser ? Tout d’abord, le jeu dispose d’une phase d’exploration identique aux autres RPG en 3D, très utile pour faire des emplettes. Les combats sont toujours au tour par tour tactique… mais sans cases carrées. Les déplacements et les attaques/magies sont gérés selon un principe de cercles d’action relatifs aux statistiques des personnages. C’est malin, et cela aide à apprécier le passage à la 3D. Les affrontements ne sont pas vraiment très difficiles, et le jeu reste très abordable pour les néophytes. Dans l’ensemble, l’équipe de dev’ a vraiment fait un bon boulot, qui n’aura pas payé à cause d’un simple constat : en 2003, le T-RPG n’a plus vraiment la cote, à part ceux de chez Nippon Ichi qui essayent vraiment de renouveler le genre et utilisent la 2D sans essayer de se mesurer graphiquement aux autres.
Verdict : 16/20En Europe, aucun Arc the Lad n’avait pointé son nez. Ainsi, les versions européennes se nomment sobrement « Arc ». Ce sera également le seul Arc the Lad à y mettre les pieds… Pourquoi ? Probablement parce que la licence n’avait aucune portée chez nous, à part pour les fans de la première heure, qui ont de toute manière acheté ce titre en version US. Très sympathique mais loin d’être révolutionnaire, ce gentil Arc the Lad 4 n’ose pas assez et déçoit un poil ceux qui pensaient retrouver la grandiloquence du troisième opus.
Oh, en passant : notez que le doublage français est lamentable 90% du temps.