Arcana / Card Master – Rimusaria no Fuuin

22/07/2023 Gérald Mercey

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Joué

Arcana / Card Master – Rimusaria no Fuuin (SNES / SFC)

Développeur : HAL Laboratory

Éditeur : HAL America (US) / HAL Laboratory (J)

Dates de sortie :

Japon : 27 mars 1992
USA : mai 1992

HAL Laboratory est un studio japonais extrêmement connu (Kirby, Mother…), sauvé de la banqueroute par Nintendo… qui y a même découvert son futur président : Satoru Iwata. Cette talentueuse société n’ayant finalement édité que peu de RPG, il est intéressant de se pencher sur le cas de celui-ci.

Arcana

Le nom original de ce RPG est Card Master – Rimusaria no Fuuin (le sceau de Rimsala), et sa jaquette japonaise est excessivement colorée et propre aux productions japonaises (voir photos). Néanmoins, le jeu est un dungeon-crawler en vue subjective des plus classiques, très proche des productions occidentales de l’époque. Ainsi, les Américains ont-ils totalement refait le packaging US, qui n’a strictement rien à voir (et qui est largement plus moche). Bah.

Arcana / Card Master

Le jeu est donc un crawler basique, mais finalement très original. En effet, tout tourne dans Arcana autour des cartes. Les héros sont symbolisés par des cartes, les ennemis également, les attaques, les attributs… Bref, tout est du même tonneau. Oui, comme dans Granduel sur GBC, dont je vous avais parlé le 3 mai 2023 (et qui a largement pompé le concept d’Arcana).

Arcana / Card Master

Verdict : 15/20

Arcana aurait pu être un excellent RPG, mais il est tellement difficile qu’il découragera le moindre joueur ne se définissant pas lui-même comme « hardcore gamer de RPG ». Les boss ne sont pas annoncés et peuvent vous dévaster alors que vous n’êtes pas préparé. Vous ne pouvez sauvegarder qu’en ville, ce qui vous oblige à recommencer un niveau complet (il y en a 5) en cas de décès, et c’est un Game Over qui vous guette si UN SEUL de vos personnage vient à succomber en combat. Finalement, il est très agréable à faire en émulation avec des savestates, mais vraiment frustrant à crever (ha, ha) sous sa noble forme de cartouche. Dommage, sincèrement, car le potentiel d’Arcana était monstrueusement grand : beau, intéressant, original… mais cent fois trop difficile.

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