Développeur : Japan Art Media
Éditeur : Yanoman
Date de sortie (Japon) : 16 novembre 1990
Aretha est de ces jeux qui vous étonnent dès le départ. Pas par son scénario, certes : deux princesses jumelles sont nées au royaume d’Aretha. Un démon va attaquer le royaume avec son armée de monstres, et l’une d’entre elles va se faire enlever, le roi va mourir, la princesse qui reste va disparaître… pour revenir sur le devant de la scène dix ans plus tard et essayer de reprendre son trône (bon, au départ elle ignore que c’est le sien, mais je vous spoile un peu). Ça, c’est pour le classique (pas si classique que ça en 1990, en passant), mais il y a mieux : la technique.
Aretha permet au joueur de se déplacer sur l’écran dans huit directions (en diagonale également, donc), ce qui est extrêmement rare sur Game Boy. De plus, le jeu permet d’attraper des monstres pour les utiliser ensuite (tiens donc…). J’en rajoute un peu avec le fait que vous pouvez interroger votre héroïne pour qu’elle vous donne son avis et vous dise ce qu’il vaut mieux faire pour continuer l’aventure. En gros, Aretha a posé les bases de Pokémon et de Tales of. En 1990.
Pour le reste, c’est du tout bon : tour par tour intelligent, items secrets qui permettent d’obtenir le niveau max des personnages… Tout ce qui a fait les beaux jours des RPG des vingt années suivantes est dans Aretha.
Verdict : 17/20
Aretha est une bombe sur Game Boy. Nous parlerons plus tard de ses suites, mais sachez d’ores et déjà que cette saga est excellente, et que seules les deux premières itérations sur Super Famicom ont été traduites par des fans… et vous comprendrez mon désarroi. Parce que, sincèrement, c’est un gâchis monumental. Aretha est un jeu qu’il se FAUT de posséder quand on estime aimer les JRPG.
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