Développeur : Nihon Art Media
Éditeur : Yanoman
Date de sortie (Japon) : 27 septembre 1991
Avec une sortie à peine plus d’un an après le premier opus, on s’attendait à ce qu’Aretha II soit identique, graphiquement parlant. Que nenni ! Le design général du titre est bien plus fin, dans les graphismes des environnements et en ce qui concerne les dessins des personnages lors des phases de dialogues. Il propose même certains donjons en 3D isométrique, en plus des habituels dédales vus du haut ! Une folie, en 1991. Certaines villes sont passées en 2D vue de côté, afin de rendre chaque boutique accessible plus rapidement (et, effectivement, on passe beaucoup moins de temps en trajets dans celles-ci).
Si l’on sait ce que l’on fait –c’est loin d’être le cas quand on ne parle pas japonais couramment -, on peut terminer Aretha II en quelques heures. Mais si vous cherchez tous les secrets (il y en a encore une fois beaucoup), il vous faudra un paquet de notes à prendre et de temps à lui accorder. Mais ceux qui ont adoré cela dans Aretha n’auront aucun scrupule à recommencer, c’est certain !
Plus beau qu’Aretha, Aretha II garde - en le changeant fortement - le système de capsules magiques et améliore la « consultation » des personnages du groupe (on peut y accéder n’importe quand). Malgré tout, la surprise a un peu disparu et on finit par bien remarquer que les donjons se ressemblent tous un peu… voire beaucoup. Malgré tout, Aretha II reste, tout comme son prédécesseur, l’un des meilleurs RPG de la Game Boy.