Army Corps of Hell (PS Vita)
Développeur : Entersphere
Éditeur : Square-Enix
Dates de sortie :
- Japon : 17 décembre 2011
- USA / Europe : 22 février 2012
Army Corps of Hell est un titre qui m’a toujours interpellé, puisque je ne sais pas s’il est bon ou mauvais. D’ailleurs, ne vous fiez pas au nom sur la jaquette pour en apprendre plus, puisque Square-Enix n’est qu’un prête-nom… il s’agit bien d’Entersphere (un studio interne) qui est responsable du titre. Celui-ci se vendra tellement mal que le second jeu d’Entersphere, sur mobiles, ne sortit même pas. Avouez que ça vous met directement la puce à l’oreille…
Prenez Pikmin et ajoutez du sang, beaucoup de sang. Mélangez ça à Overlord, et hop !, vous obtiendrez Army Corps of Hell. Il s’agit en fait d’un jeu dans lequel vous devrez avancer dans des donjons successifs pour tuer à chaque fois un boss et gagner de l’équipement pour vos… eh bien, vos gobelins. Ceux-ci sont une sorte de base, de chair à canon, et votre personnage – un prince démon qui a eu quelques problèmes – va s’en servir comme « projectiles ». Voilà, voilà, j’ai fait le tour du système de jeu. C’était rapide, mais il n’y a guère à ajouter.
Verdict : 11/20Dans l’absolu, Army Corps of Hell n’est pas un mauvais jeu, il est simplement répétitif à outrance. Le système de combat est amusant pendant une ou deux heures, puis il va totalement vous fatiguer, pour finalement vous gonfler royalement. Point positif : le tactile est utilisé sur la Vita, ce qui est loin d’être la norme sur ce format. Point négatif : ça ne remonte pas vraiment l’intérêt du titre. On a affaire ici à une sorte de faux rogue-like, avec des ennemis à la chaîne et un scénario tellement léger qu’on dirait qu’il n’existe pas. Ah, mais c’est peut-être ça, finalement : il n’existe pas. Cela expliquerait mon inintérêt chronique pour ce pseudo-RPG que j’attendais de pied ferme à sa sortie. Bah, avec Square-Enix depuis 15 ans, c’est un peu la roulette russe, mais avec cinq balles dans un barillet de six…
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