Arx Fatalis (PC)
Développeur : Arkane Studios
Éditeur : JoWooD Productions Software
Dates de sortie :
- France : 26 septembre 2002
- Europe : juin à novembre 2002 (selon le pays)
- USA : novembre 2002
Arx Fatalis fut le premier jeu des studios Arkane, un groupe de développeurs français formé en 1999 à Lyon. Excellent pourvoyeur de jeux de qualité, Arkane fut racheté en 2010 par Zenimax (oui, ceux qui filaient le blé pour produire les jeux Bethesda), et fait donc partie depuis 2021 de la gigantesque horde de studios appartenant à Microsoft. Oui, tous ces studios fantômes qui ne publient rien du tout. Un beau gâchis…
Mais ne ruminons pas sur l’absence de jeux en 2024 et penchons-nous sur le cas de cet Arx Fatalis de 2002. Pour un premier jeu, c’est un coup de maître : il est incroyablement beau, foutrement intéressant et digne des meilleures productions de l’époque. Avec ce RPG, Arkane a immédiatement mis les pieds dans la cour des grands.
Attention, Arx Fatalis n’est pas pour autant révolutionnaire. En fait, il sait intelligemment reprendre à son compte des concepts issus d’autres jeux, comme du craft pour fabriquer des objets de soin, des sorts à balancer en dessinant une rune avec sa souris, la possibilité d’être furtif ou bourrin, ou encore la gestion de la faim.
La maniabilité est au rendez-vous, le scénario est sympathique… mais il faut s’accrocher pour ne pas mourir trop souvent. Et si le jeu est difficile, il est également assez capricieux, enfin il l’était à sa sortie : pas vraiment très stable, le bougre !
Je l’ai déjà signalé, mais Arx Fatalis est superbe. Ce n’est habituellement pas un argument que je mets trop en avant, mais pour un premier jeu il faut bien avouer que cela enfonce un peu plus le clou face à des concurrents issus de grands studios qui font pâle figure devant autant de magnificence.
Verdict : 18/20RPG d’action particulièrement bien pensé et réalisé, Arx Fatalis est un jeu à posséder absolument sur PC. Il permet tant de choses qu’il va vous étourdir de bonheur. Le fait qu’il s’agit d’une production française est bien évidemment un point en plus, qui ne peut que faire battre mon petit cœur chauvin. C’est tellement rare…