Astonishia Story (PSP)
Développeur : Sonnori / Compile Heart
Éditeur : SEGA (J) / Ubisoft (US/EU)
Dates de sortie PSP :
Corée du Sud : 12 août 2005
USA : 27 juin 2006
Europe : 30 juin 2006
Japon : 28 septembre 2006
Le cas d’Astonishia Story est particulier, puisqu’il s’agit d’un jeu sud-coréen… et qu’ils sont relativement peu à arriver en Europe. Sorti à l’origine sur PC (DOS) en Corée du Sud en 1994, il fut le premier RPG à y avoir du succès. Fort de cette aura, il aura une suite PC en 1997, puis un remake sur la console GP-32 (Astonishia Story R), en 2002. Celui-ci fut ensuite porté sur PSP.
D’un principe très classique, Astonishia Story n’existe que par ses personnages truculents, son histoire sérieuse amenée avec humour et ses graphismes en 2D d’une finesse assez bluffante. Les combats sont résolus dans un mélange de T-RPG et de tour par tour classique. On se déplace sur des cases carrées, mais les commandes sont tellement basiques que c’en est presque insultant pour l’intelligence du joueur.
Lors de votre avancée dans le jeu, vous rencontrerez un personnage bizarre qui vous fera la leçon sur le piratage des jeux (le quatrième mur est très souvent brisé dans les dialogues). C’est une réminiscence de la version primaire d’Astonishia Story, dans laquelle un personnage demandait régulièrement au joueur de lui donner des informations contenues sur une carte issue du packaging du jeu. Un classique de l’anti-piratage sommaire des années 90 ! Sonnori, qui avait gardé le personnage dans d’autres jeux, l’a remis ici.
Il est à noter que SONNORI changera de nom avant de publier la suite d’Astonishia Story (Crimson Gem Saga, nous en reparlerons). Les développeurs n’allèrent pas chercher bien loin, puisque la société se renomma… IRONNOS !
Verdict : 15/20
Astonishia Story est un de ces RPG qui coulent comme de l’eau, mais il vous fera mourir cent fois si vous ne montez pas vos niveaux. D’une beauté certaine si l’on apprécie les graphismes 16-bits, avec un humour potache qui fait se sentir bien, mais doté d’un système de combat trop sommaire, il peinera à intéresser les hardcore gamers. Et pourtant, je l’apprécie beaucoup. Allez savoir pourquoi.
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