Aztec Adventure (Master System)

31/07/2023 Gérald Mercey

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Joué

Aztec Adventure (Master System)

Développeur : Sega

Éditeur : Sega

Dates de sortie :

Japon : 20 septembre 1987
USA : mars 1988
Europe : 1988

Le jeu Aztec Adventure était vendu comme un jeu de « labyrinthe et action ». Mais si l’on regarde bien son gameplay, il se résume à un hack & slash des plus classiques : on tue des ennemis par centaines et on cherche son chemin dans un donjon géant. Allez, on va se le plier vite-fait.

Aztec Adventure

Peu de RPG ont réussi à traverser les océans sur Master System, alors ne boudons pas notre plaisir. Par contre, Aztec Adventure a tout de même perdu tout son sens dans son adaptation occidentale. Comprenez que le jeu original japonais n’est en rien en rapport avec la civilisation aztèque. Il se passe en effet sur les ruines de Nazca, au… Pérou ! Il se nomme d’ailleurs (je traduis rapidement) « Nazca ‘88, la route dorée du paradis ». Les occidentaux trouvaient probablement cette référence trop absconse, et les Américains se sont dit que le Mexique était tout de même plus proche de leur propre civilisation. Et voilà comment on ruine un lore.

Ce qui est amusant, c’est que les ruines de Nazca sont tout de même présentes dans le jeu, ce qui tend à prouver qu’à la fin les enfants n’apprenaient pas grand-chose sur l’histoire avec ce titre… On y dirige Niño, un jeune aventurier en quête de gloire… et d’or. Et lorsqu’il aura assez d’or, il va s’acoquiner avec ses ennemis en les soudoyant. Jolie mentalité.

Verdict : 14/20

Aztec Adventure était assez sympathique à sa sortie, si l’on considère la pauvreté de nombre de RPG sur cette plateforme. On appréciera la sorte de mini-inventaire toujours en haut de l’écran, avec les armes disponibles en accès rapide. C’est une gageure avec les quelques boutons de la manette, et donc fortement intéressant. Certaines armes seront d’ailleurs bien utiles face aux boss du jeu, ou simplement pour s’ouvrir un chemin dans la jungle. Après, il faut bien avouer que le jeu se termine en quelques courtes heures (moins de deux si vous êtes un pro), mais il est assez bien réalisé pour que ce soit pardonnable. D’ailleurs, c’était le cas de bon nombre de titres sur consoles, en 1988.

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