Black/Matrix II (PS2)
Développeur : Flight-Plan
Éditeur : NEC Interchannel
Date de sortie : 28 mars 2002
Le 12 avril 2023, je vous avais narré le destin de Black/Matrix sur Saturn, un T-RPG très décalé, très mature et pratiquement inexportable. Eh bien, il ne s’agissait que du premier numéro d’une saga relativement courte (je vous ferai la totale au fil des mois, ne vous inquiétez pas) . Le second titre mit tout de même quatre ans avant de trouver les étals des revendeurs, alors que la PS2 était déjà bien installée. Un gage de qualité et d’un temps de réflexion des développeurs ? Pas vraiment…
Commençons par ce qui est plus sympa que dans le premier Black/Matrix. D’abord, le système de combat est quasiment le même, mais le système de Blood Points est simplifié… et ce n’est franchement pas de refus (les BP servent à améliorer les capacités des armes). Ensuite, on peut refaire le jeu en New Game + en gardant son argent et ses capacités, ce qui rend chaque run successif plus facile que le précédent, et permet d’obtenir plus aisément les différentes fins. Sinon, les graphismes 3D sont plutôt réussis.
Voilà, maintenant je vais énoncer ce qui est moins bien que dans le premier jeu. Commençons par la durée du soft, qui est littéralement risible. Ensuite, les séquences de dialogues sont soporifiques et moins dynamiques. Cela est aussi lié au fait qu’il n’y a quasiment plus de doublage des personnages (alors que B/M en était rempli à craquer) et que les musiques soient ratées, alors que celles de B/M étaient vraiment réussies. Oh, et on ne peut plus choisir son héroïne au début du jeu, non plus, les fins dépendant cette fois de choix complexes à effectuer dans le jeu, alors que RIEN ne vous le signale. Sinon, les mini-jeux, les villes, les vendeurs et les personnages secondaires ont… disparu. Ça fait un peu beaucoup de points noirs, je trouve.
Verdict : 13/20
En gros, on a affaire à une version low-cost du premier Black/Matrix. Il est moins intéressant, moins drôle, moins fun, moins long, moins bien. Il est également moins cher, parce qu’au Japon, tout le monde se fout royalement de cet opus. Et c’est normal.
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