Black/Matrix Zero (GBA)

16/05/2024 Gérald Mercey

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Black/Matrix Zero (GBA)

Développeur : Flight Plan

Éditeur : NEC InterChannel

Date de sortie : 30 août 2002

Ah, la licence de T-RPG japonais Black/Matrix ! Avouez que depuis mes chroniques des 12 avril et 13 juin 2023, vous vous demandiez ce qu’elle était devenue ! Comment ça, non ? Pas même un tout petit peu ? Rhôôô, vous êtes durs.

Black/Matrix Zero (GBA)

Comme son nom le laisse supposer, Black/Matrix Zero est une préquelle au premier épisode. Le design des personnages a été laissé au dessinateur Hironori Takano. En effet, il y a apparemment une loi dans cette saga qui oblige les développeurs à changer de character designer un peu n’importe quand : Kyōko Tsuchiya pour Black/Matrix sur Saturn et Black/Matrix 2, Kazuhiro Soeta pour Black/Matrix Advanced sur Dreamcast (oui, c’est bizarre), Hironori Takano pour Black/Matrix Zero et Black/Matrix OO… On peut dire que l’équipe est mouvante, selon la plateforme choisie.

Black/Matrix Zero (GBA)

Dans l’absolu, rien ne change vraiment. Le scénario est peut-être un – gros - poil moins sombre que sur Saturn (console Nintendo oblige), mais les thèmes ne sont pas non plus trop proches des Bisounours en vacances chez les Schtroumpfs, mêlant anges, démons et humains. Bon, on incarne tout de même des enfants habillés comme des stars de pacotille, faut pas non plus exagérer. Plus triste : les BP qui étaient auparavant des « Blood Points » (points de sang) sont devenus des « Bio Points » (points biologiques). On sent que la censure de Nintendo est passée par là et que le jeu n’est pas totalement tourné vers les adultes…

Black/Matrix Zero (GBA)

Verdict : 15/20

Le style très manga des personnages tranche avec ce qui nous avait été proposé dans les premiers Black/Matrix. On est loin de la maturité, de la violence, du vice et de la tristesse de ces jeux, mais cela est surtout dû aux limites imposées par Nintendo et probablement au désir de conquérir une cible plus jeune. À part cela, le gameplay de Black/Matrix Zero est sans faille, ses graphismes sont éclatants pour de la GBA… On regrettera tout de même la faible durée de vie du titre (moins de quinze heures), qui prouve un peu plus que la licence glisse inexorablement vers le grand public…

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