Blade Dancer : Lineage of Light (PSP)
Développeur : Hit Maker
Éditeur : SONY / Nis America / Ignition
Dates de sortie :
- Japon : 2 mars 2006
- USA : 18 juillet 2006
- Europe : 9 février 2007
Blade Dancer est un RPG que peu de personnes connaissent, alors qu’il est sorti en France… ce qui reste une prouesse en soi. Pas médiatisé du tout, ce titre n’est pourtant pas une infamie. Il est simplement mal balancé, ce qui le rend infâme. Nuance.
RPG en 3D « à la PSP » (un peu comme Key of Heaven, dont je vous ai déjà parlé), Blade Dancer bénéficie d’un design assez propre et d’une profondeur d’affichage très remarquable. Il propose également un système de crafting permettant de générer des objets très utiles, de quêtes annexes, d’un scénario relativement soporifique mais qui se laisse gentiment faire… Mais qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
Le système de combat est, d’après l’arrière de la jaquette, en temps réel. Sauf qu’en réalité, il s’agit d’un tour par tour sans pause dans les menus… ce qui est très différent ! En gros, vous allez avoir une jauge ATB à la Final Fantasy pour chaque personnage, et une fois celle-ci pleine, vous pourrez agir avec lui. Sauf que si vous n’êtes pas extrêmement rapide dans les menus, eh bien l’ennemi va vous fracasser le crâne. Je ne vous cache pas que cela génère un niveau de stress non négligeable. Ajoutez à cela une courbe de progression absolument aberrante : il vous faudra vous entraîner pendant des heures et des heures avant d’avoir des personnages assez forts pour subir les assauts de certains ennemis. Le milieu du scénario est particulièrement retors si vous ne le faites pas, et vous frustrera tellement que vous jetterez probablement votre PSP par la fenêtre. Et je suis très sérieux.
Verdict : 15/20Je trouve ce titre vraiment sympathique pour une PSP qui n’était à l’époque pas si vieille. Il serait même excellent s’il était en tour par tour avec pause, et s’il ne fallait pas faire tant d’allers-retours pour obtenir des objets dans les rares villes et passer des plombes à monter ses niveaux. Comme cela ne me dérange pas vraiment, je l’apprécie beaucoup… Mais je vous laisse largement le droit de le détester.
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