Développeur : APPOLOSOFT
Éditeur : Nippon Ichi Software
Date de sortie : 16 septembre 2010
Bon, allez, reparlons-en immédiatement. Parce que lorsque vous jouez à Blue Roses, vous vous dites : « mais, j’ai l’impression que ça me dit un truc, tout ça ». Et en fait, vous vous rendez compte que l’équipe de la saga Summon Night (de Flight-Plan) a été réengagée après que celle-ci a périclité et disparu en 2010 (la licence Summon Night a ensuite été reprise par d’autres). Attendez… vous ne connaissez pas Summon Night ? OK, je vois que je vais devoir les ajouter sur mon planning...
Bref, Blue Roses est très proche de Summon Night, et à vrai dire il n’arrive pas à l’imiter. Il s’agit d’un T-RPG des plus habituels, avec deux scénarios très basiques et prévisibles (un pour chacun des deux protagonistes que l’on peut voir sur la jaquette). Mais Blue Roses arrive en plus à fracasser les efforts du joueur qui s’y lance, puisque les monstres de ce jeu sont monstrueusement – ha, ha – forts et vraiment trop longs à tuer. Bref, on finit par s’ennuyer ferme.
Verdict : 13/20
Assez léché graphiquement, Blue Roses n’épate pas pour autant la galerie avec son déséquilibre chronique. Même si les personnages sont assez sympathiques avec leurs backgrounds amusants, les ennemis sont trop longs à tuer, le scénario est risible, les mêmes boss reviennent sans cesse, le système d’équipement de fées est sympa mais tous vos personnages n’en profiteront pas, les QTE lors des combats sont longs et inutiles… Bref, il y a trop d’erreurs de conception pour qu’il soit appréciable. Et sans traduction occidentale, il y a fort à parier que ce titre qui s’est déjà fort mal vendu au Japon restera pour toujours dans les abysses de l’histoire des RPG.