Blue Seed : Kushinada Hirokuden (PlayStation)
Développeur : Sega, Sims Co.
Éditeur : Sega
Date de sortie : 23 juin 1995
Le classique habituel dans les années 90 au Japon : on prend un manga pour en faire un anime, et après le succès de cet anime on fabrique un jeu vidéo. Et quand on n’a pas trop d’idées de gameplay, alors c’est un RPG. C’est exactement ce qui s’est passé avec Blue Seed (que vous connaissez sûrement si vous êtes un esthète) et ce Blue Seed: Kushinada Hirokuden (les Dossiers Secrets de Kushinada). C’est à ma connaissance le seul jeu vidéo issu de cette licence, et surtout un des 12 jeux dévoilés au Tokyo Game Show 1994 afin de lancer la hype de la prochaine Saturn. Oui, il s’agit donc bien d’un des tout premiers RPG de la machine.
Oubliez la 3D et les animations démentielles, le jeu est en 2D et pourrait parfois passer pour un titre Super Famicom. Néanmoins, il se laisse vraiment bien faire… si l’on laisse de côté son aspect old-school. Le scénario se découpe en 13 épisodes (comme une série animée) et suit une intrigue qui parlera parfaitement aux fans. Les combats, eux, ne sont pas banals puisqu’il s’agit de bastons de… cartes. Oui, avec un deck, des cartes décorées et la chance qui joue un peu là-dedans. Très honnêtement, le système est clair et bien pensé, les animations convaincantes, le design vraiment abouti… Je n’ai rien à redire, vraiment. Même la difficulté est très bien gérée, avec la possibilité de recommencer immédiatement un combat perdu, sans se coltiner des heures de parlotte à chaque fois.
Verdict : 16,5/20Certes, il faut connaître Blue Seed et supporter les combats à base de cartes. Mais une fois ces prérequis remplis, Blue Seed : Kushinada Hirokuden tient toutes ses promesses… et même plus. En effet, le jeu est déconseillé aux moins de 18 ans (oui, vous avez bien lu), à cause de la fâcheuse tendance qu’on certains habits de certaines demoiselles de se montrer de manière certaine. Des culottes, oui. Il faut donc également supporter les tenues un peu légères et la vision des dessous féminins pour apprécier le soft. Un pur produit japonais des années 90, je vous le répète !
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