Brandish (PC-9801, FM-Towns, Super Famicom, PC-Engine)
Développeur : Nihon Falcom / NEC / KOEI
Éditeur : Nihon Falcom / NEC / KOEI
Dates de sortie :
- PC-9801, FM Towns : 25 octobre 1991
- PC-Engine CD Rom² : 17 juin 1994
- SFC : 25 juin 1994
- SNES US : février 1995
Brandish est une saga d’action-RPG comptant quatre volets, tous sortis entre 1991 et 1994 sur PC-9801. Le premier opus fut le seul à avoir été porté sur plusieurs plateformes (le second n’a été porté que sur SFC), et surtout à avoir dépassé les limites géographiques du Japon. En effet, la version Super Nintendo de Brandish a pu être jouée aux Etats-Unis, et son remake PSP a même été traduit… mais distribué via le store dématérialisé. Il ne faudrait pas exagérer, hein.
Brandish est assez novateur dans sa narration, pour un dungeon-crawler vu du dessus. Dites-vous qu’il y a mille ans, un royaume vivait prospère sous la protection d’un dragon. Pas de bol, un gars pas sympa va découvrir le moyen de devenir tout-puissant, et cela passe par la destruction du fameux Dragon. Pif, pouf, baston : tout le monde claque et le royaume disparaît dans les profondeurs de la terre.
De nos jours, un héros (nommé Ares au Japon, et Varik aux USA) tente d’échapper à sa pire adversaire, la sorcière Dela Delon (Alexis aux USA). Pas de bol, il glisse sur une peau de banane (ou une magie dégénère, je ne sais plus) pendant une bataille contre celle-ci, et… les deux vont tomber dans les ruines du royaume déchu. Ares va devoir en sortir, tout en échappant à Dela Delon…
Verdict : 14/20
Le système de jeu est assez simpliste, mais efficace. Les niveaux sont longs et complexes, ce qui justifie largement le fait d’essayer de s’en extirper. Les musiques se répètent un peu, sans vraiment lasser. Bref, on s’y amuse sans regarder sa montre.
Fun fact : la version SNES américaine a été censurée, car les sprites de Dela était bien trop sexy pour les yeux chastes des Américains. Et le thème d’intro a été totalement modifié (sans que l’on sache qui est le nouveau compositeur), probablement parce que l’original plagiait un peu trop l’adagio du Concierto de Aranjuez de Joaquín Rodrigo.