Bravely Default : Flying Faery (3DS)
Développeur : Silicon Studio
Éditeur : Square Enix / Nintendo
Date de sortie : 11 octobre 2012
Vous allez me dire : « ça va, Bravely Default je maîtrise, le jeu est sorti en Europe et j’en ai un dans ma ludothèque ». Tant mieux pour vous, mais ça, ce sera pour demain. En effet, nous allons nous pencher aujourd’hui sur le cas de Bravely Default : Flying Faery, itération originelle de Bravely Default… exclusive au marché japonais. Si.
Sorti en octobre 2012, ce Bravely Default est en fait la version 1.0 du jeu proposé par Silicon Studio. La genèse du titre n’avait pas été de tout repos. Il avait même été officiellement question pendant un temps d’un système de type action-RPG, finalement transformé en RPG au tour par tour. La production mise en place pour ce jeu est alors très importante, et Square Enix va même proposer plusieurs démos aux Japonais afin de bien les familiariser avec l’idée de l’acheter dès sa sortie. Et c’est un succès immédiat : 140000 exemplaires trouvent preneur en une seule semaine d’exploitation.
Devant tant d’engouement, une sortie internationale est envisagée. Sauf que les retours des joueurs reçues après les diverses démos et la sortie du jeu suggèrent qu’il faut un peu modifier le titre pour le rendre optimal. Et qu’il faut modifier quelques détails, aussi, pour préparer l’avenir et annoncer… une suite. Ainsi, la version internationale va totalement différer de celle-ci, qui sera pour toujours l’ébauche du résultat final. Ou peut-être le véritable jeu, dépouillé de l’appât du gain…
Verdict : 17/20
Nous verrons demain les caractéristiques du jeu final, mais sachez d’ores et déjà que Bravely Default est sacrément réussi pour un jeu sur 3DS. Tout y est soigné et bien calibré, à part peut-être certains détails qui seront revus par la suite. Bien évidemment, se goinfrer ce titre en japonais uniquement pour voir quel était le jeu lors de sa sortie initiale a autant d’intérêt qu’une retraduction personnelle de l’intégrale de Quintilien alors qu’on peut déjà lire ses livres en français, mais au moins on se rend compte du travail accompli entre les deux titres.