Burai : Hachigyoku no Yuushi Densetsu (Super Famicom)
Développeur : Pandora Box (portage SFC)
Éditeur : IGS (Super Famicom)
Dates de sortie (Japon) :
PC-Engine : 9 août 1991
Mega-CD : 10 septembre 1992
Super Famicom : 14 janvier 1993
La jaquette ne vous dira pas grand-chose, jusqu’à ce que vous regardiez mieux… Et que les Chevaliers du Zodiaque vous sautent au yeux. En effet, les designs du jeu sont bien de Shingo Araki et Michi Himeno. Mais le plus important, ce n’est pas la jaquette, n’est-ce pas ? Eh bien…
Œuvre du romancier japonais Takiya Iijima, Burai est une saga initiée en 1989 sur PC-88 et totalement inconnue dans nos contrées. Burai sur Super Famicom est en fait une variante « compacte » des deux jeux sortis précédemment (il y aura ensuite deux romans). Cette sortie Super Famicom est la version définitive, en tout cas la dernière sortie - malgré quelques lacunes par rapport aux versions PC-Engine et Mega-CD (la meilleure de toutes), avec des animations et des doublages vocaux.
Beaucoup de donjons, beaucoup de combats, beaucoup d’icônes dans les menus (ce qui aide le novice), pas trop de dialogues, des graphismes d’un autre âge – même en 1993… Le design des personnages, souvent représentés dans de petites vignettes, est de très bonne qualité, mais c’est tout ce qui impressionne. Le gameplay est rude, pas très souple, et ne transporte pas vraiment le joueur. La fenêtre de jeu lors des déplacements est ridiculement réduite, et on sent tout de même que la Super Famicom n’est pas du tout exploitée à son juste niveau.
Verdict : 12/20On s’ennuie tout de même beaucoup en jouant à Burai sur Super Famicom. Jeu honnête dans son contenu, il est graphiquement à la rue et ne respire pas vraiment la joie de vivre. On a clairement l’impression qu’il était prévu sur Famicom, tant les décors pendant les combats sont… eh bien, ils sont inexistants (fond noir du pire effet). La version Super Famicom n’est en outre pas du tout la meilleure, malgré son statut de dernière sortie sur le marché. Bref, jetez-y un œil, et puis… rangez-le au chaud dans votre ludothèque, pour en sortir un titre bien meilleur. Croyez-moi, cela ne manque pas !
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