Child of Light

Child of Light

Dates de sortie (numériques) : du 29 avril au 1er mai 2014 (Wii U, PS3, PS4, Xbox 360).

Dates de sorties (physiques) :

PS Vita : 1er mai 2014

Switch : 11 octobre 2018

Un jour, Patrick Plourde décide de réaliser un jeu indépendant, car il veut absolument gagner des awards (de son propre aveu, lors d’une interview pour le Figaro). Comme il bosse chez Ubisoft, et que cette société est bien évidemment très connue pour ses sorties de jeux minimalistes, il lève un million d’euros pour sortir son jeu « indépendant ».

Patrick Plourde s’inspire alors TRÈS FORTEMENT de RPG comme Thousand Arms pour les déplacements en side-scrolling, de Grandia pour le système de combat (c’est même un plagiat total), et il se paye une compositrice « indépendante » nommée Cœur de Pirate, qui va plagier la chanson « Holidays » de Polnareff et créer la bande-titre qui sera déclinée en cent milliards – au bas mot – de versions tout au long du jeu. Ensuite, il va engager Yoshitaka Amano (oui, le vrai), qui va designer un POSTER pour la version collector du jeu – qui ne contient pas de version physique, mais un code de téléchargement. Enfin, il ne lui reste plus qu’à plagier les slimes de Dragon Quest pour le design du sidekick de l’héroïne, et hop !, voilà un jeu tout prêt.

Bon, une fois intégré le fait que ces plagiats successifs forment un tout cohérent et vraiment bien foutu, on peut apprécier le jeu. Sorte de RPG très, mais alors TRÈS simple et linéaire, Child of Light impressionne tout de même par sa technique irréprochable et son scénario basique, mais envoûtant. La narration en vers est très réussie, malgré le fait que j’aurais vraiment préféré qu’elle fût métrée. Là, on est souvent dans la rime de comptoir, et ça gène un peu aux entournures.

Verdict : 13/20

Très bon jeu pour débutants en RPG, mais sorte de monstruosité plagiaire, Child of Light est un jeu très compliqué à noter. Il est beau, il fait presque pleurer, mais tout est fait POUR cela. Tout est créé – de l’aveu de son auteur – pour gagner des prix (qu’il a obtenus). Dans ce cadre-là, puis-je vraiment adhérer au propos ? Bah ! Au diable le flacon volé, tant qu’on a… un peu d’ivresse.