Children of Mana (DS)
Développeur : Nex Entertainment / Square Enix
Éditeur : Square Enix / Nintendo
Dates de sortie :
- Japon : 2 mars 2006
- USA : 1er novembre 2006
- Europe : 12 janvier 2007
14 ans jour pour jour avant la naissance de mon fils sortait en Europe un jeu de la licence Mana. Coïncidence ? Absolument. Mais parlons-en tout de même, de cet opus DS qui ne ressemble à aucun autre…

Tout d’abord, sachez que Children of Mana est une sorte de dungeon-RPG mâtiné de hack & slash. Pas de tour par tour bizarre comme dans les D-RPG japonais classiques, mais bien du tatanage de gueugueule en temps réel. Vous trouvez ça très éloigné de la philosophie habituelle de la saga des Mana ? Comme vous y allez… En bref, vous allez devoir, grâce à un scénario/prétexte amené par moult cinématiques classieuses et discussions inintéressantes, plonger dans un complexe de donjons afin de latter du monstre, des boss, et revenir au village pour re-discuter, re-plonger dans des donjons et re-latter du monstre. Le jeu aurait pu se nommer « Je Casse des Bouches et J’Aime Ça », avec une autre direction artistique et un design différent… l’expérience de jeu aurait été la même.

Il s’agit finalement d’un hack & slash de bonne facture, avec des mécaniques vues et revues qui plairont aux fans du genre. Mais ces fans sont-ils également férus des Mana ? Probablement pas, et c’est ce qui rend ce soft assez paradoxal. Il n’a absolument pas l’apparence de ce qu’il promeut. Notez que le mode multi (2 à 4 sans fil) propose des donjons générés procéduralement – le mode solo, c’est du level-design), pour diversifier les choses.
Verdict : 15/20Beau et jouable, Children of Mana aurait gagné à ne pas être un Mana. Sauf que Square Enix a par la suite essayé les nouvelles IP dans le hack & slash (voir par exemple ma chronique de Heroes of Ruin du 5 mars 2023), et cela n’a pas fonctionné… alors je peux comprendre la manœuvre. Avouons tout de même qu’une fois que l’on est prévenu du fait que le jeu est plus linéaire qu’un mètre étalon et moins original qu’un sandwich à la rosette, on s’amuse plutôt à s’y adonner. Et puis, bon, c’est toujours sympa dans une collection.
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