Chivas 1-2-3 Destiny! Unmei O Kaerusha! (PlayStation)
Développeur : Jaleco
Éditeur : Jaleco
Date de sortie : 6 janvier 2000
Bon sang, que ce jeu m’aura fait souffrir. Tout d’abord, il s’agit d’un titre issu de l’anime spin-off d’un manga que je ne connaissais pas (Sorcerer Hunters). L’anime (deux OAV, en fait) avait même été porté aux USA sous le titre Sorcerer on the Rocks. Un anime sympa, vaguement ecchi avec quelques idées amusantes – le classique japonais du changement de corps homme/femme – et des noms tirés de boissons alcoolisées (Chivas, Gin Fizz…), mais qui ne cassait vraiment pas deux pattes à un canard unijambiste. Et derrière la jaquette, on voit bien les lettres « RPG ». Alors, forcément, je l’ai pris et je l’ai testé. Sauf que comme son nom ne l’indique pas, ce jeu n’est pas le whisky du RPG… mais sa Tourtel : ça y ressemble vaguement, mais si vous voulez vous biturer le cornet, il faudra aller voir ailleurs.
Dans Chivas 1-2-3 Destiny!, vous allez surtout écouter des dialogues en japonais non sous-titrés. Outre ces passages plus proches du drama-CD nippon que du jeu vidéo, vous aurez également droit à des combats automatiques à base de vidéos et d’attaques en 3D très moyennes. Enfin, très sporadiquement, vous pourrez vous lancer dans des combats en 2D de style « action » totalement incompréhensibles et nuls à en crever.
À part ça, c’est joli. Enfin, c’est joli pour 1994. En 2000, alors que la PS2 était sortie au Japon, je pense que trois personnes ont dû acheter ce titre. Dont moi. Youpi.
Verdict : 05/20
Jeu totalement oublié au Japon et absolument inconnu chez nous, Chivas 1-2-3 n’a rien pour lui à part ses planches dessinées qui raviront les amateurs du genre et ses doublages nombreux et très efficaces. Sorti de cela, le jeu est insipide à outrance : il traîne en longueur, n’est pas vraiment passionnant et n’a de RPG que ces trois lettres écrites malicieusement au dos de la boîte, histoire que les gogos se fassent avoir et l’achètent les yeux fermés. Et quand j’écris cela, je vous assure que c’est pour moi comparable à de la flagellation à base d’orties fraîches : j’expie clairement ma faute.
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