Code Name : S.T.E.A.M. (3DS)
Développeur : Intelligent Systems
Éditeur : Nintendo
Dates de sortie :
- USA : 13 mars 2015
- Japon : 14 mai 2015
- Europe : 15 mai 2015
Paul Patrascu, ça ne vous dit rien ? C’est un des rares occidentaux à avoir voie au chapitre ches Intelligent Systems. Il a travaillé sur la saga Fire Emblem en tant qu’artiste, mais c’est bien au poste de game designer qu’on le retrouvait dès 2015 pour ce Code Name : S.T.E.A.M. sorti de nulle part.
Et croyez-moi, le petit Paul n’y est pas allé de main morte. Dans ce T-RPG au tour par tour, rien n’est commun. Le scénario met en avant un Abraham Lincoln se faisant passer pour mort pour fonder en scred’ le S.T.E.A.M (pour Strike Team Eliminating the Alien Menace) afin de mettre fin à une invasion extra-terrestre dans un monde steampunk. Avec en guest-stars des personnages comme ceux du Magicien d’Oz, Tom Sawyer, Randolf Carter (de chez Lovecraft), Queeqeg de Moby Dick… Bref, des tonnes de persos issus du folklore américain profond. Un délice.
Et ces personnages truculents sont au service d’un jeu d’escouade des plus fous. Vous en choisissez quatre, vous les harnachez correctement, et vous partez dans un T-RPG au tour par tour et aux cases carrées… mais en TPS ! Vous avez bien des points d’action, mais chaque tour est géré en bougeant réellement vos unités, en tirant avec soin, et surtout sans carte ou informations sur les ennemis : comme si vous incarniez vraiment vos troupes. C’est fabuleusement tactique.
Alors, sachez que vous devrez en outre rechercher des items pour booster vos personnages, mais que les ennemis vont repoper au bout d’un – court – moment. Il faudra donc recommencer les missions afin de débloquer toujours plus de bonus sans vous faire plomber.
Verdict : 17/20Ce jeu est un bijou, qui a largement été boudé à sa sortie. Normal, son design est totalement barré, sa difficulté est énorme si l’on n’a pas un master en X-Com et il faut accepter un paquet de choses compliquées pour adhérer totalement. Mais si jamais vous avez assez de culture pour comprendre les références utilisées et assez de dérision pour supporter la folie du script : foncez, c’est du lourd !
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