Cosmic Wars (Famicom)
Développeur : Konami
Éditeur : Konami
Date de sortie : 4 août 1989
Vous connaissez Gradius, la grande saga de shoot ‘em up mondialement connue ? Vous vous demandez bien pourquoi je vous en parle ici ? Eh bien, Konami avait remarqué le succès de Famicom Wars en 1988, et eut une idée : utiliser sa propre licence phare comme la base d’un T-RPG. Opportuniste ? Oui. Idiot ? Non, je vous rassure, c’est même mieux que le jeu original. Enfin, je dis ça parce que je suis nul aux shmups.
Derrière la boîte du jeu, on vous annonce fièrement que Gradius n’était qu’une bataille locale, et que le véritable conflit se trouve ailleurs. Les développeurs ont donc inventé un lore gigantesque, et ont casé Gradius dedans. On se retrouve ainsi avec un T-RPG dans l’espace qui fait la part belle aux éléments de stratégie.
Car chaque combat demande beaucoup de réflexion, puisque vous gèrerez de multiples fronts… dans de multiples systèmes solaires ! À chaque début de tour, vous devrez tout d’abord passer par une phase d’achat et de micro-gestion de vos troupes. Une fois ces achats réalisés, vous devrez engager des troupes. Puis, il faudra déployer vos forces dans les systèmes solaires liés à votre théâtre des opérations. Enfin, vous pourrez combattre si les ennemis se trouvent dans un système en même temps que vos vaisseaux. Si vous êtes seul, vous pourrez coloniser des planètes et ainsi affermir vos forces dans ce secteur. Vous comprenez aisément que ce ne sera pas de la tarte. Surtout qu’il reste la phase d’upgrade après tout ça.
Les deux armées attaquent simultanément, et vous aurez parfois un peu de mal à accepter l’issue des combats, tant le côté aléatoire des réussites de touche est évident.
Verdict : 14/20Cosmic Wars est un T-RPG excessivement complexe et complet pour de la Famicom. Seul problème : l’IA est un peu idiote et enverra souvent des unités très faibles au casse-pipe. Même si Cosmic Wars est une copie – assumée - des « Wars » de Nintendo, tout amateur de T-RPG se doit de le connaître. Il aura même droit à une suite quelques années plus tard, sur PlayStation, encore moins connue. Je vous en parlerai un autre jour…
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