Développeur : Media.Vision
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Date de sortie : 3 décembre 1994
Dans le monde de Crime Crackers, une guerre interstellaire pris fin vingt ans plus tôt. Et pour maintenair la paix durement gagnée, la Police de l’espace fait appel à des chasseurs de primes, les « Crackers ». Emilia F. Alkanet est une de ces chasseuses de primes et dirige le Pink Dolphin, un vaisseau qui navigue entre les espaces intersidéraux, bla bla bla, sauver son frère disparu, bla bla bla, prétexte pour exploser des trucs en 3D, bla bla bla.
Le jeu est en fait un dungeon-crawler à la Wizardry, mais très futuriste et en 3D. Tout se joue à bord du vaisseau, mais avec trois personnages. Celui placé au milieu se bar, tandis que les deux autres, situés de part et d’autre, prennent des dégâts latéraux comme boucliers humains. Les positions des personnages peuvent être modifiées à tout moment, rendant le tout assez tactique pour un bête FPS. Très franchement, il a de l’idée.
Les musiques sont excellentes et on se prend rapidement au jeu. Crime Crackers n’a pas forcément été le hit intersidéral de la PlayStation, mais il était largement en avance sur son temps. Et ça se voit.
Verdict : 13/20
Pas exceptionnel dans le fond, Crime Crackers est tout de même assez intéressant et a le mérite de montrer à quel point la 3D était maîtrisée par les équipes de Sony (Media.Vision étant une division de SCE) à la sortie de la console. N’oublions pas que le jeu ne prend pas en compte la manette dualshock (sortie bien plus tard), et que naviguer en 3D avec le pad d’origine de la PS est une gageure à notre époque
Fun fact : le moteur 3D de Crime Crackers fut réutilisé par Media.Vision pour développer les combats en 3D de… Wild Arms. Joie.