Développeur : IRONNOS
Éditeur : ATLUS / SEGA
Dates de sortie :
Le scénario est sympatoche (un jeune homme qui sauve encore le monde avec des copains qu’il connaît à peine, un scénario japonais pour un jeu coréen… au secours), mais n’a aucun relief. Son point d’orgue est quand le héros renifle un seau de pisse, c’est dire. Alors on imagine que les nouveautés de gameplay relèvent le tout. Comme par exemple les attaques d’opportunité quand on rencontre un ennemi et qu’on le prend à revers. Sauf que tout est pété à mort, et qu’on peut trouver des ennemis immobiles, attaquer par derrière et les tuer automatiquement en un coup, puis sortir de l’écran pour recommencer. Et ainsi gagner des niveaux et de l’argent à fond… douze minutes après le début du jeu.
Cent fois plus beau qu’Astonishia Story, cette fausse suite était destinée à sortir sur des téléphones coréens, et pas du tout sur des PSP américaines, et ça se sent. Système bancal, ennemis qui vous tuent en un coup s’ils vous prennent à revers alors que vous avez 20 niveaux de plus, ennemis sur la carte qui n’ont qu’une apparence alors qu’ils ont de jolis sprites en combat… Ce jeu est tellement mal fini qu’on le fait pour rigoler, et qu’on ne le ressort jamais de sa ludothèque, à part pour regarder sa jaquette qui ressemble à du Mucha sous stéroïdes.
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