Crystals of Arborea (Amiga, Atari ST, PC)
Développeur : Silmarils
Éditeur : Silmarils
Dates de sortie :
- France : 1990
- Europe : 1991
Ah, l’époque bénie des jeux français ! Celle où de jeunes sociétés virent le jour, percèrent le marché avec brio avant de terminer rachetées par Infogrames et coulées en deux ans. Eh bien Silmarils est assez différente, puisque la société a réussi à se couler elle-même. Comme quoi.
À cette époque, les RPG fonctionnaient assez bien de par le monde, alors Silmarils eut l’idée très originale de plagier un peu Tolkien pour en fabriquer un. Pourquoi je parle de plagiat ? Bah, un méchant qui s’appelle Morgoth et sept héros guidés par un Elfe… Y’a pas vraiment de doute sur l’inspiration... surtout quand on se nomme Silmarils.
Bon, passons sur le scénario qui de toute manière propose surtout de récupérer des cristaux (c’est original aussi, ça) pour sauver le monde et attardons-nous sur les graphismes, absolument magnifiques pour un jeu à budget limité. La 2D est fabuleuse, et colle parfaitement au propos. L’interface est bien pensée et simple à utiliser. Côté musiques, elles sont elles aussi très réussies… quand on réussit à les faire fonctionner. Sur PC, ce n’était pas toujours chose aisée.
Alors qu’on s’attend à un dungeon-crawler classique aux combats en vue subjective (ce qui est le cas en mode exploration, le système lors des bastons est en fait du pur T-RPG à cases carrées. Simple mais efficace, il a le mérite de proposer des affrontements assez expéditifs qui ne nuisent pas à l’avancée dans le jeu. Mais s’il est certes beau et jouable, il ne propose pas d’XP, de niveaux ou d’équipement ! Mais le génie de CoA, c’est de pouvoir scinder son groupe pour terminer le jeu plus vite. On sent de toute part l’influence de Wizard's Crown…
Verdict : 14/20Loin d’être inintéressant, Crystals of Arborea n’est pas non plus le jeu culte de toute une génération. Il est surtout connu pour être en fait la première pierre d’une saga magistrale de RPG : Ishar. Nous en reparlerons bien entendu en temps voulu. Et je risque de le vouloir rapidement !
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