Éditeur : 1C / Deep Silver / Atari US
Dates de sortie :
Dans Dawn of Magic, vous avez cent fois trop de choses à l’écran. Comme dans tout jeu en 3D, l’abondance d’objets à l’écran rend le tout très fouillis, et cela ne rate pas ici. Vous allez balader votre personnage dans une jungle inextricable de polygones, d’effets visuels, et vous allez en perdre de vue le plus important : vous. Mais ce n’est pas tout ! Une fois que vous allez pénétrer dans une ville ou simplement un endroit avec des PNJ, ceux-ci auront TOUS une bulle de dialogue sur la tête, ce qui vous empêchera littéralement de voir le chemin ! Pire, la carte – fort utile habituellement – va elle-même être gâchée par une foule d’informations inutiles. Bref, tout ceci est impossible à contrôler.
Dawn of Magic est infesté de bugs, mais au bout de plusieurs heures de souffrance on finit par accepter son sort et à apprécier un peu la souffrance. Dommage que les personnages n’aient pas de background et que l’histoire soit incompréhensible, c’était tout ce que je demandais.
Un jeu à fort potentiel, ruiné par des graphismes gênants, une absence d’idées dans les sorts (on repompe honteusement D&D) et des bugs en série. Dommage, vraiment.