Demon Gaze (PS Vita)
Développeur : Experience
Éditeur : Kadokawa Games
Dates de sortie :
- Japon : 24 janvier 2013
- USA : 22 avril 2014
- Europe : 25 avril 2014
En avril 2010 était sorti sur les PC japonais un dungeon-crawler nommé Entaku no Seito (« les étudiants de la table ronde »), édité par Kadokawa Games – et étonnamment porté sur Xbox 360 au Japon, nous le verrons un autre jour. Et comme dès sa sortie, la PS Vita fut une terre d’asile pour les D-RPG japonais les plus divers, la suite de ce jeu assez confidentielle fut lancée sur cette plateforme providentielle. Ce qui est plus étonnant, c’est que celle-ci s’exporta en occident.
Demon Gaze est le digne successeur de Entaku no seito, le contenu « olé-olé » en moins. On a droit à un jeu « à la Wizardry » en vue subjective et à des combats au tour par tour des plus classiques. Pourtant, certaines caractéristiques du soft sont originales. Enfin, originales… Disons qu’elles sont assez bien reprises d’autres titres. Ainsi, vous pourrez « capturer » des démons afin de les utiliser dans votre camps. Ce qui diffère de Shin Megami Tensei ? Le fait que ces démons ne soient pas trop nombreux, et qu’ils puissent – tant qu’ils ne sont pas entièrement maîtrisés – vous échapper ou n’en faire qu’à leur tête.
Pour le reste… Vous rencontrerez beaucoup d’ennemis, vous errerez dans de nombreux labyrinthes et vous subirez un scénario pas très novateur… pour ne pas dire classique à l’extrême, à base de quêtes insipides et de retournements de situation assez prévisibles.
Verdict : 14/20
Si l’on fait abstraction de son classicisme évident, Demon Gaze est objectivement un très bon D-RPG, au design sympathique. Comme ce style de jeu est assez rigide, on n’est pas vraiment étonné du fait qu’il faille toujours faire la même chose : c’est presque pour ça que le joueur est là. Bref, tout simple qu’il est, Demon Gaze fait le job sans souci et vous octroiera de nombreuses heures de recherches, avec quelques commandes tactiles et des « auto-moves » qui facilitent tout de même grandement le labeur. Et puis bon… il est sorti chez nous. Rien que cela est un tour de force !
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