Demon Stalkers (Commodore 64)
Développeur : Micro Forte
Éditeur : Electronic Arts
Date de sortie : 1987
Pour cette 666e critique, il me fallait au moins un RPG avec « Demon » dans le titre. J’avais un choix démentiel, mais c’est sur cette pépite du Commodore 64 que mon choix s’est porté. Parce que très franchement, il a beau dater de 1987… il a de merveilleux restes.
Demon Stalkers est un rogue-like comme il en existait déjà des centaines à l’époque. Alors pourquoi le porter aux nues ? Mais tout bonnement parce qu’il excelle dans tous les domaines. Rien que ça.
Tout d’abord, Demon Stalkers propose un challenge conséquent : 99 niveaux à la suite, avec un démon (forcément) au niveau 100. On sent déjà que la tâche est rude. Ensuite, le « s » dans le titre n’est pas anecdotique puisque vous pouvez incarner un des deux personnages : homme ou femme (avec chacun son arme de prédilection)… mais également jouer à deux en multi local et vous couvrir mutuellement devant les hordes d’ennemis en furie ! Mais la dinguerie n’a pas de limite, puisque ce jeu tenant sur une simple disquette 5’1/4 propose également un construction set vous permettant de fabriquer vos propres donjons, avec un système intuitif gérable à la souris et la possibilité d’insérer des parchemins contenant des messages que les futurs joueurs pourront lire afin qu’ils plongent dans votre propre lore (eh oui, Demon’s Souls n’a rien inventé).
Verdict : 18/20Pour un simple rogue-like, Demon Stalkers est un coup de maître. Ses développeurs australiens, l’équipe de Micro Forte, ont ainsi démontré leur capacité à coder avec brio le Commodore 64. Enore plus fort : le jeu ne laisse pas de côté le principe « RPG » que nombre d’autres titres oubliaient alors allègrement : le joueur peut récolter des parchemins augmentant de manière définitive les stats du joueur, il existe une side-story accessible en lisant les parchemins dispersés dans les niveaux, des énigmes sont à résoudre pour avancer… Un des meilleurs titres du C64, à n’en pas douter. Il surpasse à mon sens Gauntlet (qui justement a oublié d’être un RPG), c’est dire si je lui accorde un respect éternel.