Dragon Ball : Daimaō Fukkatsu (Famicom)

Le lendemain de mes dix ans, Bandai décida de sortir le second jeu estampillé Dragon Ball de la Famicom. Bon, ce n’est peut-être pas lié, mais je ne vois pas pourquoi vous êtes si affirmatifs. Ce qui change par rapport au jeu de plateformes qui précédait, c’est qu’il s’agit du premier RPG Dragon Ball, qui va initier une longue série de jeux mêlant RPG et cartes à jouer. Je vous ai d’ailleurs déjà parlé de deux d’entre eux les 16 et 25 novembre 2023, sur Game Boy Color et Nintendo DS.

N’allez pas crier trop vite au génie, Dragon Ball : Daimaō Fukkatsu n’est pas la bombe atomique dont vous rêvez la nuit. Il s’agit tout au plus d’un pétard de calibre modeste, qui a plus de rapports avec les jeux de société qu’avec les RPG. En effet, le monde du jeu est représenté par un plateau à base de cases, sur le quel Goku évolue. À chaque case visitée, une carte va être tirée au hasard et provoquer un événement. Les combats, quant à eux, sont également gérés avec des cartes, mais ils sont très loin de toute subtilité puisqu’il ne s’agit que de choisir une carte à chaque phase d’attaque ou de défense, la résolution de l’affrontement se passant selon les règles de… la bataille ! On est loin d’une stratégie échevelée à base de deck ravageur. Je vous passe la dose de chance dont il faut bénéficier pour avancer dans l’histoire, bien entendu.

Le scénario est lui aussi très étrange, puisqu’il s’agit d’une uchronie qui diverge largement de l’œuvre originale. Sachez simplement que Krilin est mort, et que Piccolo est responsable. Pour le reste, on nage en plein n’importe quoi.