Dragon Quest I•II (Super Famicom)
Développeur : Chunsoft
Éditeur : Enix
Date de sortie : 18 décembre 1993
Ah, la période de Noël… En France, on a droit aux sorties habituelles de poupées moches qui bavent ou des nouvelles bagnoles radiocommandées moches. Au Japon, ils ont les rééditions de RPG. Excusez-moi, je vais aller pleurer un peu.
En tout cas, Noël 1993 fut faste au pays du soleil levant, puisque la réédition de Dragon Quest 1 et 2 sur Super Famicom était attendue comme le messie. Comme prévu, ce fut un succès commercial avec plus d’un million d’unités vendues. On ne plaisante pas avec DraQue, là-bas. Mais qu’apporte cette magnifique cartouche qui a la bonne idée de comporter deux jeux emblématiques ? Quelques innovations, ou juste du réchauffé tout juste bon à relancer la planche à billets ?
Tout d’abord, il faut savoir que ce DraQue III est sorti après le cinquième opus de la saga, fraîchement débarqué sur Super Famicom (septembre 1992). Il bénéficie donc des améliorations qui ont émaillé les sorties de DraQue 2, 3, 4 et 5… et reprend en gros toute l’interface du 5. Par exemple, plus besoin de farfouiller dans un menu pour parler aux gens ou pour fouiller une poubelle. On peut également sauvegarder jusqu’à trois aventures pour chaque jeu sur la cartouche, joie réservée auparavant aux versions américaine des deux titres, mais pas aux versions japonaises qui utilisaient des mots de passe. Tout ce qui avait été ajouté pour la version US de DraQue II est également disponible dans cette compilation, ce qui est assez normal. Et bien entendu, les graphismes sont largement mis à jour, ainsi que les orchestrations. À part cela, de très nombreuses améliorations mineures (souvent des rééquilibrages) rendent les aventures bien plus plaisantes.
Verdict : 18/20
Ce sont les meilleures versions de DraQue I et II, du moins à cette époque. Depuis, les deux jeux ont été maintes fois remasterisés (nous verrons cela en temps voulu), mais j’ai tout de même une assez claire préférence pour ces opus Super Famicom, qui ont le mérite d’avoir été créés pour faire plaisir aux fans, et pas forcément aux actionnaires.
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