Développeur : Tose
Éditeur : Enix
Dates de sortie :
Mais cette fois-ci, tout se passe sur GBC (et Game Boy, puisque la cartouche est compatible). On pourrait penser qu’une console portable ne saurait rendre la magnificence d’une saga comme Dragon Quest, sauf qu’il y a eu l’espace de 13 ans entre le premier Dragon Quest sur Famicom et cette version portable. Et en 13 ans, on a le temps d’avoir des idées.
Je vais directement parler de la version US, la plus intéressante. Tout d’abord, une toute nouvelle traduction est proposée. Elle évite soigneusement le langage de l’époque élisabéthaine qui caractérisait la saga aux USA, devenant plus accessible pour le jeune public. Cela peut choquer les puristes, mais bon sang que c’est plus lisible ! Cette traduction utilise en outre les noms originaux japonais, et plus les versions arbitraires bizarres que l’on avait eu en occident. Ainsi, le héros se nomme-t-il bien Loto, et non plus Erdrick.
Les graphismes sont bien évidemment flamboyants, et la meilleure façon d’en profiter est très clairement d’y jouer sur une Game Boy Color. Les textes également sont très lisibles malgré la taille réduite de l’écran. C’est un succès visuel total. Mais la caractéristique principale du jeu, c’est la possibilité de sauvegarder temporairement (jusqu'au chargement du fichier), n’importe quand. Sur une console portable qui fonctionne à piles, cette fonction aurait presque dû être obligatoire à l’époque.
Deux jeux exceptionnels dans une cartouche minuscule, c’est la promesse tenue de Dragon Quest I-II sur Game Boy Color. Je pense sincèrement qu’il s’agit de la version avec le plus de cachet de ces deux jeux qui n’auront de cesse d’être remasterisés au fil des ans. Un must-have absolu.