Développeur : ArtePiazza
Éditeur : Square Enix
Dates de sortie :
Ensuite, venons-en au remake à proprement parler. Il est, tout comme ses prédécesseurs, d’une qualité évidente pour de la DS. Il utilise le même moteur 3D, et c’est probablement ce que je regrette le plus dans ce titre. Alors, oui, c’est beau. Oui, le scénario est toujours aussi génial. Oui, vous pouvez l’acheter les yeux fermés (mais le portefeuille ouvert, malheureusement) . Oui, c’est un des meilleurs RPG de la DS. Mais le truc, c’est que Dragon Quest VI était tellement abouti sur Super Famicom, tellement fou visuellement qu’il avait une sorte d’aura « c’est le plus beau DraQue jusqu’à présent » qui est totalement amoindrie – pour ne pas dire absente – sur DS.
Certes, je ne peux pas remettre en cause les qualités de ce titre qui a toutes les qualités pour vous rendre heureux. Son système de classes est magistral et l’absence de linéarité le démarque de nombre de ses concurrents (même les plus prestigieux).
Mais pour moi, le seul Dragon Quest VI, c’est celui sur Super Famicom. J’ai une relation fusionnelle avec ce titre, que je n’ai d’ailleurs jamais ressentie à nouveau dans un DraQue (à part peut-être avec Dragon Quest III sur Game Boy Color). Il conclut en tout cas sublimement la trilogie du château dans le ciel. Mais nous en reparlerons, promis.