Dragon Slayer (PC-8801, FM-7, X1, MSX, Super Cassette Vision)
Développeur : Nihon Falcom
Éditeur : Nihon Falcom, Square (MSX)
Dates de sortie :
- entre octobre 1984 et avril 1986 selon la version
- Version MSX : 15 juillet 1985
Dragon Slayer est une des pierres fondatrices du RPG japonais, en cela qu’il a donné naissance à plusieurs licences - dont certaines perdurent depuis 40 ans -, comme Xanadu, Sorcerian, The Legend of Heroes ou encore Lord Monarch, toutes des spin-off. Mais quitte à vous parler d’un jeu dont vous n’avez probablement jamais eu vent, autant vous appâter avec un gros morceau : la version MSX.


Cette itération est en effet un peu plus importante que les autres, en cela qu’il s’agit de la première production de type RPG d’une certaine société à l’époque peu connue… Square. Square avait déjà publié deux jeux maison : The Death Trap I et II, deux jeux d’aventure. Leur packaging était sobre – carton blanc uni avec lettres dorées, sans image. Les jeux se vendirent bien, et Square décida de continuer cette collection avec d’autres développeurs. Le premier partenariat tourna court (c’est pour cela qu’il n’y a pas de numéro 3 à cette série de jeux), mais le second aboutit et Square obtint les droits de la version MSX de Dragon Slayer, de Falcom. Il s’agit donc du premier RPG édité par Square, avant Cruise Chaser Blassty (voir ma chronique du 14 mai 2024) qui a, lui, été développé par la firme.


Le jeu est simpliste : on avance dans un monde médiéval avec une musique qui tourne en boucle, on attrape des bonus, on résout des énigmes basiques, on essaye de survivre et on tue des dragons, forcément. Les combats sont au tour par tour, mais si l’on met trop de temps à agir alors le tour passe et l’ennemi vous déglingue. Oui, c’est une préversion de la jauge ATB.
Verdict : 15/20Objectivement, le jeu est efficace… mais répétitif. Néanmoins, il a marqué durablement le monde du jeu vidéo au Japon. Son influence est telle que Zelda ou Final Fantasy n’auraient certainement pas existé sans Dragon Slayer. Et puis bon, c’est tout de même la première rencontre de Square avec le RPG, et rien que pour ça, c’est historiquement très important.
Retrouvez An RPG a Day sur Facebook et Instagram