Dragon Slayer : The Legend of Heroes

De toutes les sagas de RPG japonais, The Legend of Heroes est probablement une des plus longues et des plus connues… au Japon, même si la licence commence actuellement à se démocratiser dans le monde entier grâce aux arcs « Trails » (surtout « Trails of Cold Steel »). Ce premier opus de The Legend of Heroes est également nommé « Dragon Slayer » , car il s’agit en fait d’un arc narratif en deux actes seulement issu de la saga encore plus ancienne (1984) Dragon Slayer (LoH en est le sixième numéro)… Un arc, donc, qui deviendra finalement un spin-off plus important que la série initiale - dès le troisième jeu on n’utilisera plus que le « Legend of Heroes », ou plutôt « Eiyu Densetsu ». Ce jeu a été tellement plébiscité par les joueurs qu’il a été porté sur plus de dix supports différents en moins de dix ans. Même Final Fantasy n’a jamais osé cela.

Ce qui est amusant dans LoH, c’est que les classes des personnages sont relatives : chacun peut devenir mage ou barbare, selon le goût du joueur. Cela mène souvent à des groupes de personnages puissants… et identiques, ce qui est dommage. Très bon point : les ennemis sont visibles – et évitables – dans les donjons, et on peut même les voir sur la carte du monde si l’on possède le bon objet.