Dungeon Hunter : Alliance (PS Vita)
Développeur : Gameloft
Éditeur : Ubisoft
Dates de sortie :
- PS3 (démat) : avril 2011
- PS Vita : février 2012
Comment aborder le sujet « Gameloft » ? Cette société tentaculaire (plus de 3000 emplois) créée en 1999 par Michel Guillemot (un des frères fondateurs d’Ubisoft) est une filière d’Ubisoft destinée au marché mobile. Les jeux proposés ont souvent fait débat, car ils « copiaient » largement la concurrence pour sortir des clones efficaces. Guillemot s’en est défendu en disant que seuls quelques thèmes fonctionnaient dans ce marché, et que rien n’était intentionnel. Ha, ha. Ce jour-là, j’ai beaucoup ri.
La société ne publiant jamais de jeux en boîtes, que ne fut pas ma surprise de voir qu’un hack & slash très sympathique déjà sorti sur PS3 de manière dématérialisée se voyait édité dans un packaging tout à fait palpable sur Vita ! Bon, Dungeon Hunter est une saga totalement pompée sur la licence de Sony « Untold Legends », initiée en 2009 sur téléphones portables et comportant 5 jeux canoniques et deux versions supplémentaires dont ce remake du tout premier jeu comportant de nombreuses améliorations.
Bon, au niveau du gameplay on reste dans le TRÈS classique : on frappe, on charcle, on détruit par tous les moyens possibles et imaginables, selon sa classe. Le tout dure une quinzaine d’heures, fait la part belle aux effets 3D, est excessivement jouable… Bref, c’est un hack & slash de qualité qui ne fait rien de moins – mais rien de plus non plus – que 99% des hack & slash habituels. Et il le fait bien, ce qui explique pourquoi les jeux Gameloft se vendent aussi bien (et pourquoi Vivendi a racheté le studio).
Verdict : 14/20
Honnêtement, Dungeon Hunter : Alliance est un jeu qui fait largement le job. On avance dans ses méandres assez simples avec facilité, mais sans lassitude. D’ailleurs, sa facilité est justement ce qui le rend si addictif : on loote tellement d’équipement, on amasse tellement de pognon, on devient tellement puissant et les ennemis sont tellement nombreux qu’on a la même sensation qu’en jouant à Borderlands : on s’éclate jusqu’à ce que ce soit fini. Et après, on passe à autre chose.
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