Eithéa (PlayStation)
Développeur : TamTam
Éditeur : ATLUS
Date de sortie (Japon) : 22 février 2001
Un RPG édité par ATLUS, c’est généralement un événement, et tout fan de RPG en est informé à travers le monde. Enfin, ça c’est en 2023, et en 2001, c’était la même chose… mais uniquement au Japon. Eithéa est le parfait exemple de cette époque : un titre d’exception, mais avec trop de caractéristiques japonaises pour qu’il soit exporté. Et c’est bien dommage…
ATLUS avait distribué aux USA en 1998 un certain Thousand Arms (testé ici-même le 21 janvier), et le côté « RPG mâtiné de romance et de dating-sim » n’avait pas vraiment pris auprès des masses. Ainsi, les autres titres du même acabit ne suivirent pas le même chemin : ils restèrent sur l’archipel nippon. Eithéa est de ceux-ci, mais il est teeeellement plus que ça : il allie tout ce qui fonctionne bien dans les JRPG, avec pour commencer un scénario très bien construit, qui ne s’essouffle pas au bout de deux heures.
Graphiquement, Eithéa est particulièrement réussi. Les environnements sont superbes, les animations de qualité, c’est un très bon exemple de jeu sorti tard sur PlayStation (la PS2 était déjà dans les bacs depuis un an). Le design a été laissé à la mangaka Aoi Nanase, très en vogue à cette époque, ce qui ne gâche rien.
Mais ce n’est pas l’aspect graphique le plus important. Non, c’est bien le système de combat, très original. Il vous faudra déjà vous focaliser sur la défense, car les ennemis peuvent arriver des quatre côtés de l’aire de combat - et donc vous encercler. Pour cela, vous pouvez déployer des barrières, qui évolueront au fil de votre montée en puissance et gagneront en taille et en qualité. Une fois cela compris, vous pourrez ajuster vos coups selon le positionnement ennemi et espérer remporter la victoire.
Verdict : 17/20Excellent RPG, Eithéa aurait mérité une distribution internationale. Grosse sortie au Japon, une version collector est même parue (voir photos), comportant un collier, un artbook, une carte de téléphone et une horloge du plus bel effet. De quoi encore plus regretter son absence chez nous. Enfin… chez vous, puisqu’il est chez moi.
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