Enchanted Arms (Xbox 360, PS3)
Développeur : FromSoftware
Éditeur : Ubisoft, FromSoftware (Japon)
Dates de sortie (Xbox 360) :
Japon : 12 janvier 2006
USA : 29 août 2006
Europe : 8 septembre 2006
Les versions PS3 sont sorties en 2007 (exclusivité Xbox 360 la première année).
Attention, bizarrerie ! FromSoftware est aujourd’hui mondialement connu pour ses RPG extrêmement difficiles, très demandeurs et faisant l’objet d’un culte quasiment démoniaque. Mais FromSoftware a également développé des jeux beaucoup plus classiques, et cet Enchanted Arms en fait partie. Pour le meilleur ? Mmmm…
L’histoire prend place à Yokohama, mais pas vraiment dans la ville que nous connaissons. En effet, les protagonistes font partie d’une… académie de magie, pour devenir enchanteurs. Ouep.
Bon, rien de bien folichon dans tout ça : il va se passer des trucs et des gamins un peu baroques devront sauver le monde. La routine.
Le problème d’Enchanted Arms, c’est… eh bien c’est un peu tout. Graphiquement, c’est joli mais tout a tendance à… « suinter » : les textures brillent, et c’est très dérangeant (maladie classique de cette génération de consoles). De plus, les designs des personnages sont assez risibles, un peu comme si tout le monde s’habillait chez Gucci. Disons que c’est très… bigarré. Les voix anglaises sont absolument insupportables, ce qui n’arrange rien.
Le système de combat est très proche de celui de Koudelka : deux grilles symbolisant les aires de déplacement des alliés et des ennemis, et des actions en tour par tour pouvant toucher des aires très diverses. Le seul problème, c’est la caméra, qui semble attirée par les reflets du soleil, ce qui cache parfois une partie du terrain. Et ça, c’est TRÈS lourd.
Verdict : 14/20Je ne sais pas pourquoi j’ai apprécié ce jeu. Objectivement, Enchanted Arms est assez insignifiant : les personnages sont stéréotypés et ridicules, le scénario n’emballe pas vraiment et les quêtes secondaires sont inexistantes. On termine le jeu très rapidement, car il est – paradoxalement pour un FromSoftware – très facile… Et pourtant, à la fin, on se dit « tiens, je me suis amusé ». Mais on ignore vraiment pourquoi.
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