Enclave (Xbox)
Développeur : Starbreeze Studios
Éditeur : SWING! Entertainment
Dates de sortie :
- Europe : 19 juillet 2002
- USA : 29 juillet 2002
Starbreeze est l’un des studios que j’adore, à l’origine de jeux comme les deux fabuleuses Chroniques de Riddick, l’exceptionnel The Darkness ou encore le très intéressant Brothers: A Tale of Two Sons. Mais dans les débuts de la société suédoise, la qualité n’était pas la même… Quand j’ai mis la main sur Enclave (premier titre de la société sous le nom de Starbreeze), j’étais assez sceptique. Il faut dire que la quatrième de couverture était assez gratinée, avec une tonne de texte absolument ridicule (je vous laisse apprécier cela sur les photos), laissant supposer un kitsch éclatant, et le superbe www.enclave.de posé juste sous le nom du jeu… dans sa version française ! On sentait bien que l’amateurisme était de sortie
Pourtant, tout partait assez bien dans ce RPG d’action aux graphismes très acceptables (la Xbox était à l’époque la référence absolue en termes de 3D), avec son univers travaillé et son lore plutôt crédible. Malheureusement, il se trouve qu’un jeu n’est pas un livre, et qu’il utilise une manette.
Car tout était en fait lent, poussif, balourd… En gros, je passais ma vie à pester contre des contrôles mal placés sur le pad et l’impression que le jeu ne répondait pas vraiment très bien aux sollicitations pourtant effrénées que je fournissais. De plus, l’histoire qui semblait sympathique était en fait ultra-manichéenne et bateau au possible. Mais le plus problématique pour moi – qui supporte pourtant assez bien la médiocrité -, ce fut cette répétition permanente de combats inintéressants et très mal gérés. On tape, on frappe, on éclate, et on s’ennuie ferme.
Verdict : 11/20
Enclave était une exclusivité Xbox en 2002, puis il est sorti l’année suivante sur PC (ce qui est assez logique pour une exclusivité Microsoft). Pas la peine de vous en parler, il est identique. Bon, il est plus jouable et plus beau sur PC, mais il reste lent et répétitif à s’en tirer une balle dans l’œil. Je préfère vous réserver pour plus tard une critique de la version Wii. On va bien rigoler, promis !
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