Ephemeral Fantasia (PS2)
Développeur : Konami (KCEJ East)
Éditeur : Konami
Dates de sortie :
- Japon : 10 août 2000
- USA : 9 juillet 2001
- Europe : 7 septembre 2001
Connu pour être le premier RPG au tour par tour de la PS2, Ephemeral Fantasia a eu la chance d’être édité aux USA et en Europe. Ceux qui n’ont pas eu de chance, en revanche… ce sont justement les USA et l’Europe. Et le Japon, aussi.
Parce que ce jeu est insupportable.
Côté scénario, on nage entre l’ennui et le plagiat. En effet, tout tourne autour d’une malédiction et d’une boucle temporelle de 5 jours (merci Majora’s Mask), que le héros a provoquée. Un héros musicien (il ne joue pas d’ocarina, ouf) et dont la guitare parle. OK…
Alors que KCEJ West s’occupait des grosses licences et de Metal Gear chez Konami, KCEJ East sortait des jeux Yu-Gi-Oh ! et des softs assez confidentiels à budget limité. Ephemeral Fantasia est de ceux-ci, et ça se sent. Certes, la PS2 était disponible depuis à peine 5 mois au Japon quand le jeu est sorti, mais tout de même ! Les graphismes en 3D sont plats à outrance, sans réelles textures et avec des couleurs fades et tristes. On peut se dire que c’est uniquement parce que les développeurs n’étaient pas encore bien au point avec l’architecture 128 bits, mais cela ne tient plus quand on sait que le jeu était initialement prévu sur Dreamcast ! Au milieu de la production DC, le studio a arrêté le développement, supprimé le contenu pas encore produit (oui, je parle bien de pans entiers du scénario), et porté le tout sur PS2. Du travail d’orfèvre…
Verdict : 10/20Ephemeral Fantasia est… Bah, il est mauvais. L’histoire prend des heures à exister, et pendant ce temps le joueur patauge. Il va devoir arriver à l’heure à des rendez-vous imposés (vous allez vous arracher les cheveux sur certains) sans savoir pourquoi, jouer de la musique insipide dans des mini-jeux mal foutus, se battre dans des combats au tour par tour d’une platitude rare et attendre mille ans sur des chargements inutiles. Sinon, la version française est largement ratée. J’arrête là, vous avez compris mon propos.
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