Eternal Legend (Game Gear)

29/03/2024 Gérald Mercey

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Eternal Legend (Game Gear)

Développeur : Japan Art Media

Éditeur : Sega

Date de sortie : 9 août 1991

Vous vous souvenez de Japan Art Media, les créateurs de la franchise Aretha (je vous en ai parlé les 18 mars et 29 août 2023) que j’affectionne particulièrement ? Eh bien ils sont également responsable de l’arrivée du premier RPG au tour par tour de la Sega Game Gear. Bon, en même temps il y en a eu tellement peu sur cette plateforme que c’était assez facile d’être le premier.

Eternal Legend (Game Gear)

Eternal Legend n’a pas eu la chance qu’ont eu Dragon Crystal, Crystal Warriors ou encore Ax Battler, et est malheureusement resté confiné au territoire japonais. C’est très dommage, car il est plutôt réussi. Bon, ce n’est pas non plus un hit fabuleux, il surfe simplement sur la vague Dragon Quest qui était au plus haut au début des années 90.

Eternal Legend (Game Gear)

Très abouti graphiquement pour de un titre Game Gear, il laisse le joueur errer dans un univers médiéval-fantastique très, très, TRÈS classique. Rien ne viendra vous étonner, pas même le scénario qui est d’une platitude absolue : des jeunes, une amnésique, un méchant et on sauve le monde. Paf. Malheureusement, toute l’originalité que JAM avait pu mettre dans des titres comme Aretha est absente d’Eternal Legend.

Eternal Legend (Game Gear)

Mais le plus problématique, c’est l’interface du jeu. Pendant 70% de l’aventure, vous ne verrez aucun graphisme, puisque vous aurez en plein écran des menus. Ou il s’agira de menus pour gérer votre équipe, ou alors ce seront les textes des dialogues insipides que vous devrez supporter. Car même pour deux mots de texte, tout l’écran sera couvert par l’interface.

Eternal Legend (Game Gear)

Verdict : 13/20

Copie très fade de Dragon Quest, Eternal Legend n’est pas vraiment le RPG de l’année 1991. Les combats y sont pléthore, sa difficulté est monstrueuse et son scénario est mièvre à souhait, mais c’était habituel à cette époque. Non, ce qui gâche vraiment la fête, c’est cette interface gigantesque qui transforme le jeu en livre, sur un écran de quelques centimètres de diagonale. Vraiment très dommage.

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