Développeur : ATLUS / Lancarse
Éditeur : ATLUS / Nintendo (eu)
Dates de sortie :
En 2007, le Japon s’est approprié le D-RPG depuis longtemps. Il n’y a d’ailleurs quasiment plus que là-bas que l’on fabrique les Wizardry et autres jeux labyrinthiques dans lesquels on se fait trucider au fond d’un dédale sombre et crasseux. Mais Etrian Odyssey change la donne. Pas au niveau du scénario (oh, un labyrinthe à 30 étages posé à côté de la ville d’Etria ! Ça tombe bien, vous avez une troupe d’aventuriers), mais bien en ce qui concerne le gameplay. Certes, on retrouve toujours les déplacements et les combats au tour par tour classiques, mais il y a quelques innovations. Tout d’abord, la possibilité (obligation) de dessiner sa carte sur l’écran du bas. Oui, vous allez enfin utiliser votre stylet à bon escient en indiquant les murs, les objets bizarres, les ennemis, les portes fermées sur une carte au départ vierge. C’est un peu gadget, mais cela rappelle tellement de choses aux vieux comme moi que c’est assez grisant.
L’autre innovation, ce sont les ennemis dangereux, trop fort pour vous, qui vont vous chasser dans le labyrinthe. Vous n’en viendrez à bout que lorsque vous serez plus fort et que vous aurez acheté de l’équipement en vendant votre loot en ville. Et ce sera vraiment une excellente sensation.
Très beau, traduit en français, avec des environnements extérieurs et non pas des caves moites en permanence, Etrian Odyssey est bien plus sympa que la plupart des D-RPG habituels. On prend un réel plaisir à dessiner les cartes (même si au bout d’un moment on se fatigue), et on retrouve presque une sensation de jeu de rôle sur table. En tout cas, on se croirait en 1993. Et ça, ça n’a pas de prix.