Ever Oasis

06/02/2023 Gérald Mercey

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Joué

Ever Oasis (3DS)

Développeur : Grezzo

Éditeur : Nintendo

Dates de sortie :

USA / Europe : 23 juin 2017

Japon : 13 juillet 2017

Ever Oasis était particulièrement attendu, puisqu’il s’agissait d’un des derniers titres publiés par Nintendo sur 3DS avant la sortie de la Switch. On est très clairement sur un chant du cygne de la 3DS.

Ce qu’il faut tout d’abord savoir, c’est que le studio Grezzo a à sa tête le fameux Koichi Ishii. Ça ne vous dit rien ? Bah, il a créé la série des Mana chez Square, designé les chocobos et les moogles et travaillé sur pas mal de jeux Sa•Ga. C’est bon, vous comprenez pourquoi il y avait un peu de hype ? Surtout qu’Ever Oasis est considéré comme le successeur spirituel des Mana, et spécifiquement de Legend of Mana.

Alors dans les faits, on a affaire à un jeu extrêmement beau et coloré. Très enfantin dans son design, il l’est aussi dans ses dialogues, et je ne vais pas vous mentir : c’est lourd quand on a 40 piges. Bon, comme il est vraiment très beau – la distance d’affichage est impressionnante, parfois -, on s’attache tout de même à essayer de comprendre le scénario… qui ne tient pas vraiment la distance face aux Mana, mais bon… Sachez que vous êtes le chef d’un Oasis, que celui-ci va être corrompu et que vous devrez sauver les meubles et les gens qui veulent absolument y vivre. Et aussi leur payer des trucs pour que ce soit joli. Au secours.

Verdict : 14/20

Ever Oasis est un bon jeu, si l’on aime le micromanagement et les quêtes totalement insipides. Si l’on apprécie Animal Crossing, en gros. Les combats sont en mode « action-pour-gosse-RPG », pas vraiment inspirés et surtout très faciles. D’ailleurs, tout le jeu est très facile, et surtout soporifique. Beaucoup de bla-bla, peu d’action, du kawaï comme s’il en pleuvait… tout était là pour que je déteste ce jeu. Alors objectivement, il n’y a rien à vraiment jeter dans Ever Oasis, mais pour moi… c’est l’éponge que je jette. Dommage, car si l’action avait été à la hauteur de l’enrobage graphique, j’aurais probablement adoré y retourner. Sauf que je me fous de planter des carottes, dans un RPG. C’est probablement ça, mon problème.

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