Eye of the Beholder (Amiga)

Eye of the Beholder (Amiga)

 Gérald Mercey 

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  Joué

Eye of the Beholder (Amiga)

Développeur : Westwood Associates

Éditeur : SSI (Strategic Simulations, Inc.)

Date de sortie : 1991

En 1987, quelque chose d’assez fou se passe dans le monde du jeu de rôle. La société SSI, spécialisée en RPG, acquiert la licence Advanced Dungeons & Dragons et devient l’éditeur attitré du jeu de rôle sur table le plus connu de l’univers. SSI sortira plus de 30 jeux estampillés D&D, c’est dire si la manne était importante.

Eye of the Beholder (Amiga)

Mais intéressons-nous à un des plus connus de la liste, paru en 1991 : Eye of the Beholder. SSI l’a sorti sur une palanquée de plateformes (une version Lynx a même failli voir le jour), mais une des plus jouées et des plus belles reste la version Amiga.

Eye of the Beholder (Amiga)

Eye of the Beholder ressemble énormément à Dungeon Master, le hit de FTL de1987, mais en BEAUCOUP plus beau. C’est d’ailleurs ce qui frappe au premier regard : Westwood a fait un travail titanesque sur le design du jeu, aussi bien en ce qui concerne les environnements que pour les ennemis. On crée ses quatre personnages, on se moque éperdument du scénario (vos quatre héros sont appelés par le seigneur de la ville de Waterdeep pour purger ses catacombes d’un mal millénaire) et on fonce dans les entrailles de la terre pour fracasser des monstres en vue subjective.

Eye of the Beholder (Amiga)

Équipement sur feuille de personnage, paquetage limité, lore officiel de D&D, progression et combats entièrement jouables à la souris, carte des premiers niveaux dans la boîte du jeu… Rien n’est à jeter dans Eye of the Beholder.

Eye of the Beholder (Amiga)

Verdict : 17/20

Eye of the Beholder est un RPG fabuleux, qui a mis en place de nombreux standards du dungeon-RPG. La boussole est très utile pour savoir de quel côté on évolue, mais l’absence de carte fait cruellement défaut de nos jours. À l’époque on avait du papier à carreaux et un crayon de papier pour ça… Mais le souci principal de EotB (qui est également un attrait pour les fans), ce sont les règles immuables de AD&D. On est obligé de les suivre, et cela pèse parfois sur le gameplay. Néanmoins, ce RPG reste l’un des plus marquants de l’histoire du jeu vidéo.

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