Développeur : Capcom
Éditeur : Capcom
Dates de sortie :
Tout d’abord, dites-vous que c’est Capcom qui a géré le portage du titre sur le console de Nintendo. Normal, ils étaient habitués au support et très bien implantés sur le territoire américain. Il faut d’ailleurs savoir que Eye of the Beholder a également été porté sur Mega-CD. Là non plus, ce n’est pas Westwood qui s’est occupé de la transition (mais Sega). À chaque fois, l’essentiel a été sauvegardé (le jeu en lui-même), mais de mineurs changements sont détectables (comme les musiques).
Le problème, c’est qu’un RPG du calibre de Eye of the Beholder se doit d’être joué dans les meilleures conditions, sous risque de voir le joueur se faire littéralement punir par le titre. Or, passer de la souris à la manette de SNES était un défi que de nombreuses personnes n’ont pas voulu relever. En effet, même si de nombreux raccourcis sont disponibles (et très utiles) on reste très éloigné de la souplesse de l’interface de la version originale. Enfin, ça… c’est pour les joueurs qui n’ont pas lu la notice. Car dès le début de celle-ci, dans les pages décrivant les commandes, on voit très clairement que le jeu est compatible avec la souris Super Nintendo ! Et une fois qu’on l’a branchée, rien n’est plus pareil : Eye f the Beholder sur SNES prend son envol.
Verdict : 16/20
Un peu moins pratique que sur les ordinateurs, Eye of the Beholder sur SNES est pourtant, lorsqu’il est utilisé avec la souris, une excellente surprise. Bien plus complet et graphiquement impressionnant qu’un Wizardry V (nous en reparlerons), il symbolise parfaitement l’alliance des technologies japonaises et occidentales. Si vous avez une souris SNES, je pense même que c’est le seul RPG que vous devez posséder pour rentabiliser l’achat de cet accessoire. Sans cela, vous devrez vous adapter à une ergonomie excessivement complexe.