Fairy Tail (Switch, PS4, PC)
Développeur : KOEI Tecmo
Éditeur : Koch Media
Date de sortie : 30 juillet 2020
Forcément, quand un manga ou une série animée fonctionne bien… on l’adapte en jeux vidéo. Fairy Tail ne fait pas exception à la règle, encore que pour une fois nous avons eu droit à un vrai RPG, et pas à un visual novel ou un jeu bidon. Mais ce RPG est-il aussi intéressant que peut l’être l’œuvre originale ?
Tout d’abord, la sortie de Fairy Tail a été victime de l’année 2020, et a subi deux reports plutôt importants. Pas parce qu’il n’était pas terminé, hein, juste parce que c’était la crise sanitaire et qu’on ne pouvait pas aller chercher ses jeux au magasin du coin.
Le scénariste du jeu n’est autre que Hiro Mashima, l’auteur du manga originel, ce qui est évidemment un bon point. D’ailleurs, le RPG Fairy Tail ne trahit aucunement le manga, ni dans le design en cel-shading qui rend bien le trait de base, ni dans l’histoire qui colle au propos.
On a droit à un RPG au tour par tour bien classique, avec des quêtes de guilde (c’est même la base du scénario) et une trame de fond qui sert de prétexte à quelques saynètes où les héroïnes vont faire un peu de fan-service en se déshabillant quelque peu. D’ailleurs, on peut très rapidement obtenir leurs costumes de plage (comprenez des bikinis) et ne plus jamais les enlever de tout le jeu… Pourquoi ? Bah, pourquoi pas ?
Verdict : 15/20Pas follement original, pas follement classe, mais parfaitement dosé et jouable, Fairy Tail est un énième jeu « qui fait le job » sans renouveler le genre. Personnellement, je l’ai fait d’une traite sur Switch, sans jamais m’ennuyer. C’était long, redondant et parfois très grivois, mais ça m’a fait passer le temps avant de m’endormir (car je joue la nuit, dans mon lit). Fairy Tail est un RPG sans prétention, qui vous fera passer un bon moment. Vous oublierez son scénario inutile au bout de trois jours, vous penserez parfois à quelques situations cocasses de l’histoire avant de les oublier également… Et vous y rejouerez peut-être d’ici cinq ans, parce que finalement, c’était « bien sympa ».
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