Final Fantasy II (WonderSwan Color)
Développeur : Square
Éditeur : Squaresoft
Date de sortie (Japon) : 3 mai 2001
Après sa sortie en 1988 (et en bundle avec FFI en 1994) sur Famicom, Final Fantasy II a été porté maintes fois en 35 ans. Et à chaque fois, il est arrivé en Europe : sur PlayStation, sur GBA, sur PSP, sur PC… À chaque fois ? Non, car une version est restée exclusive au Japon, et c’est de celle-ci dont nous allons parler : la version WonderSwan Color.
Tout d’abord, il faut situer cette console. Les WonderSwan sont des consoles japonaises produites par Bandai, et designée par le fameux Gunpei Yokoi… le créateur de la Game Boy (avant sa mort en 1997). Bandai cherchait à révolutionner le marché du jeu portable avec cette console compatible PocketStation (un accessoire de la PS uniquement disponible au Japon), mais cela fut un peu plus compliqué que prévu. La WonderSwan ne resta que quatre ans sur le marché.
Squaresoft fut un artisan des bons débuts de la WonderSwan, puisqu’il édita sur ce support de nombreux jeux, dont trois Final Fantasy : FFI, FFII et FFIV. FFI et FFII sont même sortis en bundles spéciaux, avec une console. Et FFII a poussé la chose à fond : la console vendue avec (voir photos) était décorée pour l’occasion, et un lacet en cuir – au design issu du jeu - y était ajouté.
Verdict : 16/20Cette version de Final Fantasy II clairement la meilleure, je la préfère même à l’opus GBA, c’est dire. Il s’agit en effet d’un véritable remastered, les sprites étant redessinés et tous les décors refaits. La WonderSwan Color ayant un écran de grande qualité, ce jeu était vraiment un pas énorme en avant par rapport à l’original. Les musiques sont particulièrement travaillées, et on sent qu’une volonté de bien faire émane de tous les pores du titre. Mieux : le gameplay est amélioré : on attaque un second ennemi automatiquement si un premier est tué pendant un tour, on peut courir… Basiquement, cette version WonderSwan a servi de base pour développer l’itération sur PlayStation. La seule chose que l’on peut lui reprocher, c’est de ne pas être arrivée jusqu’à nous.
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