Final Fantasy III (Famicom)

Final Fantasy III est de ces jeux qui n’e sont pas sortis au bon moment, alors qu’ils pouvaient potentiellement générer beaucoup plus d’argent que prévu. En effet, alors que le premier Final Fantasy n’était pas encore dans les bacs américains (il sera disponible seulement en mai 1990), le troisième opus sortait déjà au Japon. Problème : la Famicom était déjà en fin de vie puisque la Super Famicom fut disponible en novembre de la même année… et en août suivant aux USA, un temps trop court pour espérer une localisation.

Ainsi, FFIII resta exclusif au marché japonais pendant des années. Il eut certes droit à un remake en 3D sur DS en 2006, mais cette version originale Famicom mit la bagatelle de 33 ANS à sortir sur consoles dans nos contrées (31 ans seulement sur téléphones portables, mais on s’en fout) avec le fameux « Pixel Remaster » dont nous parlerons dans quelques mois.

Avec un score dans le magazine Famitsu de 36/40 (un record pour l’époque), FFIII s’est extrêmement bien vendu au Japon : environ 1,4 million d’exemplaires, soit deux fois le résultat de FFII. Il a pourtant supprimé quelques innovations de son prédécesseur. Exit les dialogues avec des mots à garder de côté pour plus tard, on ne garde que la possibilité – plus fun – de montrer des objets aux PNJ. Au revoir l’absence de niveaux, on retourne au bon vieux level-up des familles. Et surtout, surtout, on instaure un système magistral de « jobs », des classes interchangeables qui deviendront totalement incontournables par la suite. Certaines classes possèdent en outre des capacités spéciales, comme le saut ou le vol. De l’aveu des développeurs, la cartouche de FFIII est bourrée à craquer et ne pouvait pas supporter un octet de plus. C’est probablement pour cela que le jeu a certains bugs amusants (dont une possibilité de multiplication des objets ou de level-up plus rapide).

Bonus : je vous ai mis des photos de l'OST d'époque sur cassette audio. C'est toujours plus sympa.