Final Fantasy IV (Super Famicom)
Développeur : Square
Éditeur : Square
Date de sortie : 19 juillet 1991
Sachez que je me limiterai à vous parler aujourd’hui de Final Fantasy IV « version originale », la première version japonaise sur Super Famicom. Car oui, il y en aura d’autres, mais ce sera pour plus tard.
Final Fantasy IV est le premier RPG de la saga à être produit sur Super Famicom, les trois premiers opus ayant été édités sur Famicom. Et comme le premier Final Fantasy est sorti aux États-Unis en mai 1990, ce quatrième volet ne sera que le second à être édité là-bas… Laissant FFII et FFIII à un destin funeste (au moins pendant quelques années). Mais ne nous éparpillons pas, je vous ai dit que je n’allais parler que de la première version japonaise.
Les visuels de Final Fantasy IV sont assez impactants pour l’année 1991. On se rendra compte dès l’année suivante que la console peut se permettre de bien plus folles avancées, mais en 1991 cela fait vraiment son petit effet. Il faut dire que les développeurs ont mis le paquet : des backgrounds sur tous les écrans de combat, et le fameux Mode 7 est utilisé aussi bien pour afficher des magies de folie pendant les combats que lors des passages en extérieur, spécifiquement lors des voyages en… véhicules volants. Certes, ces vaisseaux sont présents depuis le premier FF, mais l’effet visuel est tellement puissant qu’on a l’impression que l’on redécouvre la conquête des airs avec ce titre.
Le scénario basé sur la rédemption est largement moins mièvre que ce que l’on peut habituellement voir dans les JRPG classiques et met l’accent sur les personnalités des héros, qui ont pour cette fois chacun une classe spécifique. FFIV est également le point de départ de la fameuse jauge ATB qui restera par la suite un des points essentiels du système de combat de la licence.
Verdict : 18,5/20Final Fantasy IV est un jeu absolument fabuleux qui, en 1991, n’avait clairement pas de rival en termes d’immersion (en bonne partie grâce à Nobuo Uematsu et à ses musiques grandioses). Ne pas posséder ce jeu relève du crime contre l’humanité. Même si, nous le verrons plus tard, il semble un peu trop dur pour certains…
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