Final Fantasy IX (Switch)
Développeur : Square-Enix
Éditeur : Square-Enix
Date de sortie : 13 février 2019
Comme tous les 15 du mois, je vous propose un Final Fantasy différent des versions originales. C’est souvent simple, mais pour Final Fantasy IX… Eh bien ce fut beaucoup plus compliqué, puisqu’il n’est jamais ressorti en version physique depuis 2000 sur PlayStation (2001 pour l’Europe) ! Enfin si, il y a bien eu UNE version spéciale… mais je ne peux pas encore vous la dévoiler. Elle est tellement exceptionnelle qu’elle fera le sujet d’une semaine spéciale (voire deux), c’est vous dire le morceau dont il s’agit.
J’ai donc dû me rabattre sur la version Switch de FFIX, qui est la seule à avoir eu droit à une boîte. Enfin, en Asie, hein. Ailleurs, il s’agit seulement d’un « code in a box », cette infamie dont je vous ai déjà parlé avant-hier. D’ailleurs, FFIX sur Switch est l’inverse de Legend of Mana sur Switch : ses décors n’ont presque pas été touchés, alors que tous les personnages (en 3D) sont lissés au possible. Deux approches très différentes, pour deux jeux très différents.
Square-Enix a rajouté à cette version des choses un peu excessives parfois. Certes, la possibilité de ne pas faire les combats aléatoires est utile quand on essaye de parcourir le monde à la recherche de quelque chose de précis sans se faire arrêter tous les deux pas. Oui, la possibilité d’accélérer le jeu avec un appui sur une touche est utile également, ainsi que celle de lancer une sauvegarde auto à chaque écran de jeu. Mais très honnêtement, où est le fun quand le jeu vous autorise à avoir le maximum d’argent en permanence ou des magilithes totalement à fond ? Ce n’est plus du confort, c’est de l’assistanat.
Verdict : 17/20FF IX est un excellent RPG qui a fait les beaux jours de la PlayStation. Si ce n’est pas mon préféré, il reste un élément majeur de la saga et mérite donc d’être rejoué de nos jours, avec plus d’aisance qu’à l’époque. En cela, cette version fait largement l’affaire. Mais garder le format 4/3 sur Switch, avec des décors crades… c’est tout de même limite, non ? Je vous conseille cent fois l’expérience originale.
Retrouvez An RPG a Day sur Facebook et Instagram